Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow LULL

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LULL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 28 septembre 2014
 

The epilogue
(Wild Concept – Musicast – 2014)  
Durée 45’21 – 12 Titres

http://www.lull.fr     

Son nom directement emprunté à une Face B de Radiohead, Lull le doit à son initiateur, Florian Pessin, qui dès 2007 commencera à emmener le projet vers des concerts en pagaille mais aussi quatre EPs, juste histoire de se créer une identité musicale forte et de commencer à se faire reconnaître … Parti à New York en 2011, Florian y développera l’art d’écrire ses morceaux en Anglais et reviendra vite les essayer dans de beaux festivals comme Musilac ou encore les Déferlantes d’Argelès, de quoi lui donner l’idée de se créer un vrai groupe pour l’accompagner, un groupe à géométrie variable qui change au gré de la taille des scènes où Lull se produit mais dans lequel on remarque Rémi aux guitares, Fanny au violoncelle, Franck à la basse et Thomas à la batterie, une manière de donner encore plus d’âme à des morceaux qui conduiront à l’écriture d’un premier album, « The Epilogue », qui ne verra finalement le jour que cet été … A grand renfort de folk, de soul et de rock, Lull nous entraine délibérément dans un univers poétique dans lequel les racines américaines des morceaux se teintent d’une french touch particulièrement bienvenue, le groupe n’hésitant pas à peaufiner ses arrangements en invitant nombre d’amis à venir pimenter les morceaux en apportant pour certains une section de cuivres, pour d’autres un piano ou encore une voix … Entre références cinématographiques très fortes et influences musicales qui ne le sont pas moins, « The Epilogue » réalise le tour de force de nous faire marcher sur dans les pas de Kerouac et d’Hemingway tout en nous offrant des couleurs musicales qui évoquent Nick Cave, JJ Cale, Simon & Garfunkel et quelques autres encore. Des arpèges luxueux aux riffs plus sournois, la voix pleine de relief de Florian Pessin tisse une trame solide que Lull décore de mille effets pleins d’ingéniosité tout au long d’un chemin parsemé de perles toujours très colorées comme « Wasted Afternoons », « Young And Stupid », « Rise My Soul », « No Guarantee » ou encore « It’s Allright Now » … Si l’on dit souvent que l’accord parfait n’existe pas et que la note bleue est impossible à atteindre, avec Lull on se rend compte qu’il est possible de s’en approcher au plus près. Vite, un concert !