dimanche, 28 septembre 2014 The epilogue
(Wild Concept –
Musicast – 2014)
Durée
45’21 – 12 Titres
http://www.lull.fr
Son nom directement emprunté à une Face B de
Radiohead, Lull le doit à son initiateur, Florian Pessin,
qui dès 2007 commencera à emmener le projet vers
des concerts en pagaille mais aussi quatre EPs, juste histoire de se
créer une identité musicale forte et de commencer
à se faire reconnaître … Parti
à New York en 2011, Florian y développera
l’art d’écrire ses morceaux en Anglais
et reviendra vite les essayer dans de beaux festivals comme Musilac ou
encore les Déferlantes d’Argelès, de
quoi lui donner l’idée de se créer un
vrai groupe pour l’accompagner, un groupe à
géométrie variable qui change au gré
de la taille des scènes où Lull se produit mais
dans lequel on remarque Rémi aux guitares, Fanny au
violoncelle, Franck à la basse et Thomas à la
batterie, une manière de donner encore plus
d’âme à des morceaux qui conduiront
à l’écriture d’un premier
album, « The Epilogue », qui ne verra finalement le
jour que cet été … A grand renfort de
folk, de soul et de rock, Lull nous entraine
délibérément dans un univers
poétique dans lequel les racines américaines des
morceaux se teintent d’une french touch
particulièrement bienvenue, le groupe
n’hésitant pas à peaufiner ses
arrangements en invitant nombre d’amis à venir
pimenter les morceaux en apportant pour certains une section de
cuivres, pour d’autres un piano ou encore une voix
… Entre références
cinématographiques très fortes et influences
musicales qui ne le sont pas moins, « The Epilogue
» réalise le tour de force de nous faire marcher
sur dans les pas de Kerouac et d’Hemingway tout en nous
offrant des couleurs musicales qui évoquent Nick Cave, JJ
Cale, Simon & Garfunkel et quelques autres encore. Des
arpèges luxueux aux riffs plus sournois, la voix pleine de
relief de Florian Pessin tisse une trame solide que Lull
décore de mille effets pleins
d’ingéniosité tout au long
d’un chemin parsemé de perles toujours
très colorées comme « Wasted Afternoons
», « Young And Stupid », « Rise
My Soul », « No Guarantee » ou encore
« It’s Allright Now » … Si
l’on dit souvent que l’accord parfait
n’existe pas et que la note bleue est impossible à
atteindre, avec Lull on se rend compte qu’il est possible de
s’en approcher au plus près. Vite, un concert
!
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