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SHAMAN’S HARVEST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 25 septembre 2014
 

Smokin’ hearts & broken guns
(Mascot Label Group – 2014)  
Durée 49’11 – 12 Titres

http://www.shamansharvest.com

Ils viennent de Jefferson City, dans le Missouri, et ont choisi d’évoluer dans un registre musical où le rock est roi mais où les dauphins qui l’accompagnent s’appellent hard rock et grunge, de quoi installer un gouvernement aussi solide que stable et partir à l’assaut des charts américains mais aussi internationaux, une démarche que Shaman’s Harvest maitrise assez bien depuis la sortie de son premier album en 1999 et qui est arrivée à maturité avec « March Of Bastards » en 2006 et avec le single « Dragonfly » trois ans plus tard. Atteint par un cancer au niveau de la gorge, le chanteur Nathan Hurt n’en renoncera pas pour autant à son poste au sein du groupe et jonglera habilement entre un traitement redoutable et l’enregistrement de ce nouvel album en compagnie de ses fidèles complices Ryan Tomlinson et Josh Hamler aux guitares et Matt Fisher à la basse pour finalement nous livrer cet opus comme prévu à la mi-septembre et tenir non seulement ses promesses de date mais aussi celles qui concernent la qualité de l’ouvrage. Onze titres avec une bonne moitié qui déménage et l’autre qui calme le jeu, une version unplugged de « Dragonfly » proposée en fin de course, « Smokin’ Hearts & Broken Guns » n’y va pas par quatre chemins pour nous en mettre plein les oreilles et le fait aussi bien sur le ton d’un boogie rock à la manière d’AC/DC que sur des grosses machines bien huilées et pleines de mélodies chatoyantes. Des guitares tapissées de détails et de force, une voix délicatement éraillée mais aussi et surtout étonnamment chaude et équilibrée quand on sait ce qu’elle vient d’endurer, des compos qui ne donnent pas dans la facilité en multipliant les breaks et autres effets de manche, avec cette nouvelle tartine, Shaman’s Harvest pose la barre à un niveau qu’il sera difficile de dépasser et nous gratifie de craqueries comme « Dangerous », « Blood In The Water », « Country As F*ck » et autres « In The End » qui ne devraient pas avoir beaucoup de mal à convaincre les foules. On espère maintenant que les quelques dates déjà annoncées outre-Atlantique se poursuivront à terme par un passage par chez nous …