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POP EVIL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 22 septembre 2014
 

Onyx  
(Eleven Seven Music – 2014)  
Durée 55’03 – 15 Titres

http://www.popevil.com
 
Né à Grand Rapids dans l’état du Michigan en même temps que le nouveau millénaire, Pop Evil est un de ces groupes qui ne vont pas chercher midi à quatorze heure et qui se contentent de donner dans un registre des plus efficaces et mettant une pointe de pop accessible sur des fondations metal indiscutables. Et si de la formation initiale ne subsistent plus que le chanteur Leigh Kakaty et le guitariste Davey Grahs, l’équipe qui les seconde et en particulier le dernier arrivé, Nick Fuelling aux guitares, ne font pas dans la demi-mesure, loin de là, avec Matt DiRito à la basse et Chachi Riot à la batterie ! Véritables stars sur le continent américain, ces fils de l’Oncle Sam n’ont qu’une aura limitée sur le nôtre et n’ont fait que quelques rares apparitions en Europe, en compagnie d’autre jeunes loups aux dents longues soit dit en passant puisqu’ils ont partagé leur toute première tournée européenne au printemps dernier avec Five Finger Death Punch. Bien décidé à enfin récolter les fruits de ses efforts de notre côté de l’Atlantique, Pop Evil nous présente son quatrième album, « Onyx », un ouvrage à la fois très simple et follement mature dans lequel on peut décemment considérer que les quinze titres sont des hits en puissance, chacun dans leur propre registre certes, mais des hits quand même ! Un coup droit en pleine face, un uppercut pas piqué des vers, quelques feintes de corps et une garde un peu rabaissée de temps à autres pour tromper non pas l’ennemi mais bel et bien l’auditeur, le combat que nous proposent les cinq musiciens est gagné d’avance et si leur metal moderne teinté d’une larme de ballades et d’une autre de hip hop ne plaira forcément pas ni aux intégristes ni même aux simples puristes, il faut pourtant reconnaître que le groupe a non seulement l’art mais aussi la manière et qu’il le prouve à chaque seconde avec des bombes comme « Deal With The Devil », « Torn To Pieces », « Sick Sense » et autres « Behind Close Doors ». Vous ajoutez à toutes ces bonnes choses trois titres bonus dont un superbe « Boss’s Daughter » où l’on remarque le featuring guitaristique de Mick Mars de Motley Crüe et nous voilà avec une rondelle qui s’écoute sans trop se poser de question mais en mettant les voyants dans le rouge !