Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 17 septembre 2014 A horse inside my head
(Chuck Seagal Records
– 2014)
Durée
41’27 – 13 Titres
http://www.divinepilotmusic.com
Endurci à l’exercice du live à force de
participer à des tremplins parisiens, Divine Pilot a
finalement été acclamé par le public
et les professionnels en 2011 en s’adjugeant quelques belles
récompenses, mais c’est en continuant à
sa propre manière que le groupe a fait son trou, proposant
un EP mais aussi des vidéos live en libre-service sur sa
chaine Youtube et s’en allant donner des concerts
privés en acoustique chez ses fans, autant de moment
inoubliables qui finiront par lui donner l’envie de se lancer
dans un premier album qui mélange
l’énergie et le groove de fort belle
manière. Charles à la guitare et au chant,
Aurélien à la guitare, Corentin à la
basse et Jon à la batterie ont ainsi rassemblé
treize titres et ont mis en avant leur côté le
plus rock pour en arriver à nous présenter
« A Horse Inside My Head », un recueil qui ne
manque ni d’imagination, ni d’influences puisque
l’on y croise des accents qui vont du rock
psychédélique jusqu’au rock progressif,
le tout sans véritablement de frontière pour
éviter de marquer inutilement un territoire qui se passe
bien de ça. Une paire de guitare bien en ligne avec une
rythmique qui tient la route, une voix qui ne s’en laisse pas
conter et qui joue autant sur les modulations que sur les
montées en régime, Divine Pilot fait fi des
turbulences en nous fait emprunter des couloirs aériens
où l’on croise des couleurs qui vont de Biffy
Clyro à Sigur Ros en passant par Placebo ou Muse pour se
retrouver avec en poche un premier album dont le groupe a de bonnes
raisons d’être fier, un album qui reste solidement
scotché à la platine grâce à
des titres comme « Weak Soul », «
Together In The Dark », « Get Back On The Road
» ou encore « Breathe » … Et
si ça secoue parfois un peu au décollage,
c’est sans aucun doute parce que Divine Pilot est
pressé d’atteindre son véritable rythme
de croisière. Gardez vos ceintures attachées
jusqu’à l’extinction du signal lumineux
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