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GARGOUYLLAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 16 septembre 2014
 

The ocean of perdition and decadence
(Autoproduction – 2014)  
Durée 37’54 – 7 Titres

https://myspace.com/gargouyllas

Formé à Tours en 2006 autour des deux guitaristes Jeff et James, Gargouyllas est un combo trash death qui a très vite enregistré et gravé sa première démo à une cinquantaine d’exemplaires et qui a commencé à l’assumer à la scène, un des deux fondateurs, Jeff, se voyant toutefois contraint de quitter le groupe en 2008 pour des raisons professionnelles … Quelques dates de plus entre 2009 et 2010, en général sans bassiste, scelleront cette fois le départ de Tom, batteur du groupe, et c’est avec un musicien de session, Quentin, que James et Sullivan aux guitares, Jice au chant et Mr Satan à la basse travailleront à la composition et à l’enregistrement de cette première véritable rondelle, toujours autoproduite bien entendu, mais tirée cette fois à un demi-millier de copies … Achevé à l’été 2012, « The Ocean Of Perdition And Decadence » ne sera jamais défendu à la scène en raison de l’absence d’un batteur mais aussi à cause d’un line up jamais stabilisé qui conduira finalement à la mise en sommeil du groupe, James se consacrant à Witches, son autre projet trash, durant toute l’année 2013. Désormais prêt à remettre la machine sur les rails, le frontman nous présente un peu tardivement l’enregistrement, bien décidé à donner au public une véritable envie de découvrir enfin Gargouyllas à la scène, avec certes une formation à réinventer de toute pièce mais aussi et surtout avec une musique étonnamment mure et puissante qui sait se montrer à la hauteur pour ce qui est de répondre aux attentes des amateurs les plus exigeants. Des breaks en veux-tu en voilà, des soli dégoulinants de notes, des textes qui s’installent très naturellement dans un registre metal extrême et qui invitent la voix à s’en aller très loin sur l’échelle des hurlements et enfin une reprise de Suffocation pour la fine bouche, « Surgery Of Impalement », cette volée de bois vert fait son effet sans trop avoir à se forcer et c’est à grand coup de « The Great Disorder », « From Dream To Reality » et autres « The Symphony Of Blasphemy » mais aussi des deux actes successifs de « Consumed Voices » que Gargouyllas nous assène une gigantesque baffe qui nous conforte dans l’idée que de tels titres ne peuvent pas sombrer dans l’oubli et qu’il est important que le groupe devienne enfin un groupe de scène. Reste à convaincre trois ou quatre musiciens de plus et à n’en point douter, les programmateurs des bars rock, MJC et autres Centres Culturels donneront bientôt sa chance à un combo tourangeau trop jeune pour mourir …