mercredi, 10 septembre 2014 Songs
(Modulor –
2014)
Durée
49’23 – 12 Titres
http://www.johnfullbrightmusic.com
Il est né dans la même ville que Woody Guthrie,
à Okemah, Oklahoma, et a fait ses premières armes
sous les yeux d’amateurs de musique folk qui y venaient en
pèlerinage, se voyant rapidement pris en charge par Greg
Johnson de la très fameuse salle de concert The Blue Door
qui lui ouvrira ses portes pour assurer les premières
parties des artistes prestigieux qui passeront par là.
Devenu son manager, Johnson offrira à John Fullbright un
premier effort live qui sera vendu en 2009 au Woodyfest et
après avoir été nominé aux
Grammy Awards dans la catégorie Americana pour son premier
album studio, « From The Ground Up », le jeune
homme revient cet été avec un deuxième
opus formidablement dépouillé mais tellement
intense que l’on y succombe instantanément. Une
guitare ou encore un piano dévoilés dans leur
plus simple expression, avec un naturel tellement fort que
l’on en est rapidement ému, une voix riche qui se
plait à interpréter des chansons simples mais
jamais dépourvues de bon sens et de bons sentiments,
« Songs » dépasse volontairement les
limites de la folk et de l’americana pour nous entrainer vers
un terrain de jeu qui se veut à la fois
légèrement pop, délicatement chanson
et intrinsèquement rock. En bon songwritter
doublé d’un interprète
particulièrement inspiré, John Fullbright
s’efforce de nous séduire à chaque
instant avec une musique qui ne fait pas de vague mais qui nous
réserve pourtant quelques œuvres majeures comme
« Happy », « She Knows »,
« Write A Song », « All That You Know
» ou « High Road », des titres qui font
monter l’intensité d’un cran et qui
installent dans la platine une atmosphère tellement
conviviale que l’on est rapidement tenté de se
laisser aller à une sorte de communion avec
l’artiste dont on ressort forcément avec des
images plein les yeux et des notes plein les oreilles. Ça
s’appelle « Songs », pourquoi vouloir
faire compliqué quand tout est simple, et dès que
l’on a pressé la touche Play, rien n’est
plus du tout comme avant … L’essayer,
c’est l’adopter ! |