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UNISONIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 02 septembre 2014
 

Light of the dawn
(Verycords – Warner Music France – 2014)  
Durée 59’36 – 13 Titres

http://www.unisonic.org

Si la confirmation des retrouvailles et de la réconciliation entre le chanteur Michael Kiske et le guitariste Kai Hansen, tous deux transfuges d’Helloween, avait été scellée au printemps dernier avec la sortie de l’EP « For The Kingdom » qui levait partiellement le voile sur le tout nouvel album d’Unisonic, elle a été confirmée début aout avec la sortie du très attendu « Light Of The Dawn », le second opus des frères ennemis accompagnés de quelques pointures comme le guitariste Mandy Meyer, le bassiste Dennis Ward et le batteur Kosta Zafiriou. Près d’un quart de siècle passé à jouer à « je t’aime, moi non plus » ont forcément donné des ailes à la paire de leaders du band et c’est une rondelle encore plus variée et encore plus chaude qu’Unisonic nous délivre cette fois, avec des titres que l’on aurait pu trouver sur les deux volumes de « Keepers Of The Seven Keys », les véritables chefs d’œuvre du tandem, mais aussi avec d’autres qui se chargent de fissurer le moule et d’emmener les deux artistes dans des registres qui font plus spontanément penser à Judas Priest, à Iron Maiden voire même à Scorpions qu’à la citrouille qui leur a un temps servi de carrosse. Des hymnes pour convaincre les headbangers, des ballades pour séduire ceux qui ont pris de la bouteille, rien ne manque à l’appel d’un album qui conjugue avec une certaine intelligence la vitesse, la force, la lourdeur et la musicalité pour un résultat qui ne manquera pas de titiller la curiosité des hardos repentis tant l’idée même de retrouver Kiske et Hansen non seulement ensemble mais aussi en pleine forme a de quoi raviver les passions, mêmes quand les cendres sont froides depuis des lustres. Les guitares font des merveilles et nous concoctent des soli à faire se damner les meilleurs artificiers mais ce qui fait la différence à chaque instant, c’est la voix d’un Michael Kiske au sommet de son art capable de rivaliser d’ingéniosité avec ce qu’ont fait de mieux des maitres du genre comme Rob Halford ou encore le regretté Ronnie James Dio. Poser une oreille sur « Your Time Has Come », « Not Gonna Take Anymore », « Night Of The Long Knives », « When The Deed Is Done » ou « Judgement Day », c’est à coup sûr se prendre une grosse dose d’adrénaline et replonger dans un trip où les vieux souvenirs se teintent très naturellement d’un sacré coup de revenez-y ! Après tout, on ne va pas s’en priver quand même …