Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow BRAHIM

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BRAHIM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 août 2014
 

Déconnecté
(Baco Records – 2014)  
Durée 41’19 – 11 Titres

http://www.bacorecords.fr/artistes/brahim  

Il s’est fait connaître sur la scène reggae francophone dans les nineties avec le Wadada Sound System avant de s’affranchir et de se lancer dans une carrière solo entamée par un premier album, « Dans quel monde on vit », sorti en 2000. Une dizaine de milliers de copies écoulées installeront Brahim parmi les artistes qui comptent et des Francofolies de La Rochelle jusqu’aux Transmusicales de Rennes en passant par le Printemps de Bourges ou la Fiesta des Suds, tous les grands festivals de l’hexagone accueilleront bientôt un artiste qui aura pourtant le plus grand mal à confirmer son départ en fanfare puisque son deuxième album se fera attendre près d’une décennie … Un troisième effort sorti en 2012 confirmera un genre à part avec des racines reggae roots très présentes mais aussi des influences soul récurrentes et c’est avec un quatrième opus qui va une fois encore de l’avant que Brahim revient cette année nous présenter une fusion electro-reggae-hip-hop qui ne manquera pas de séduire de nouveaux fans, d’autant que le chanteur à la langue bien pendue s’est pour l’occasion associé au producteur ManuDigital pour être en mesure de frapper juste et fort avec des flows partagés entre quotidien et engagement. Exit les reprises de Brel auxquelles Brahim s’était auparavant essayées, « Déconnecté » se veut urbain et moderne avec des titres comme « Notre pire ennemi », « La Nuit », « Laisse-la » ou encore « Tout n’est que bizness » qui ne renient en aucune façon le passé de l’artiste mais qui marquent de façon claire et sincère sa volonté d’aller encore et toujours de l’avant en proposant à chaque fois quelque chose de plus que la précédente. Quand certains artistes se complaisent dans une certaine stabilité et dans un confort musical routinier, Brahim est au contraire un de ceux qui prennent des risques et qui regardent droit vers demain, quitte parfois à se tromper … Ca force le respect !