Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 08 août 2014
Dear Morpheus (Dooweet Records – 2014) Durée 50’46 – 11 Titres http://www.evenline-music.com Un premier EP sorti un an après la formation du groupe en 2009 aura permis aux Franciliens d’Evenline de se faire connaître et de commencer à fouler les planches pour y dévoiler au public des influences métissées parmi lesquelles on reconnaît Pearl Jam mais aussi Nickelback ou encore Metallica et après avoir partagé la scène avec un autre de leurs modèles, Alter Bridge, Aarno Gueziec au chant, Fabrice Tedaldi aux guitares, Thomas Jaegle à la basse et Olivier Stefanelli à la batterie se lanceront finalement dans une autre aventure, celle d’un premier album aux accents à la fois metal et alternatifs. Parfaitement équilibré au niveau du son, « Dear Morpheus » a adopté une recette qui fait mouche à tous les coups et Evenline ne se prive pas de la mettre au mieux en œuvre en alternant les parties de guitares bien tendues avec des parties vocales finement travaillées, en appuyant ses rythmiques juste ce qu’il faut, en multipliant les breaks et surtout en s’arrangeant pour surprendre et séduire à chaque instant. La voix capable de travailler sur une palette de plusieurs octaves est un des ingrédients importants dans la diversité et dans l’efficacité musicale du quartet mais il ne faut pas pour autant faire abstraction d’une équipe d’artificiers chevronnée qui n’est jamais en reste pour ce qui est de la qualité et de l’homogénéité du groupe. Entre puissance et délicatesse, entre foudre et velours, des titres comme « Without You », « A Letter To A Grave », « Already Gone » ou « Judgment Day » écrivent l’un après l’autre le nom d’Evenline en lettre dorées au Panthéon d’un rock français qui ne s’en voit que mieux auréolé par tant de talent. Et si l’on tenait là un des grands groupes de demain ? |