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JUDAS PRIEST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 août 2014
 

Redeemer of souls
(Columbia – Sony Music – 2014) 
Durée 62’03 – 13 Titres

http://www.judaspriest.com

Ils avaient fait leurs adieux à la France en 2011 en assurant la tête d’affiche du fameux Hellfest, revoilà Judas Priest trois ans plus tard avec non seulement un nouvel album mais avec aussi une belle grosse tournée nord-américaine automnale qui laisse d’ores et déjà envisager l’abandon pour un certain temps d’une retraite à laquelle les fans avaient de plus en plus de mal à croire, surtout en prenant en compte l’arrivée de l’électron libre Richie Faulkner aux guitares pour remplacer en lieu et place K.K. Downing aux côtés de Glenn Tipton ! Revenu au bercail depuis plus d’une décennie maintenant, le vocaliste Rob Halford n’a rien perdu de son timbre si caractéristique et c’est porté par la basse de Ian Hill et la batterie de Scott Travis que le quintet nous dévoilait mi-juillet sa première galette avec ce line up, une rondelle aussi inattendue que réussie puisqu’elle nous ramène directement vers du très bon Judas Priest, celui là même où les guitares se font flamboyantes et où les riffs sont en tous points imparables. Des rescapés de l’ère « British Steel » et « Defenders Of The Faith «  jusqu’à ceux qui ont accroché les wagons plus récemment, tout le monde devrait réussir à accorder ses violons pour saluer unanimement un album à la fois riche et dense dans lequel on trouve une palette entière d’influences directement rapportées du Priest des eighties mais aussi des cachets qui ne sont pas sans rappeler les copains de la NWOBHM, Iron Maiden en tête, voire même les cousins éloignés de Metallica que l’on croirait presque entendre sur l’intro de « Halls Of Valhalla » ! Des morceaux qui semblent coulés dans le moule de ceux d’antan et d’autres plus modernes, des parties foudroyantes de force et de vitesse et d’autres plus tempérées, Judas Priest nous joue les « Redeemer Of Souls » et le fait avec tellement d’envie et brio que l’on se demande bien quel étrange animal à sang froid parviendra à rester insensible à ces « Dragonaught », « Sword Of Damocles », « Hell & Back », « Metalizer » et autres « Battle Cry » … Un « Beginning Of The End » pour refermer les portes sans les claquer trop fort et voilà Judas Priest qui reprend du service, et de fort belle manière en plus ! Sur ce coup là, on croise les doigts en espérant bientôt des dates européennes …