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REV. KM WILLIAMS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 04 août 2014
 

Junkin’ in the Holy Land 
(Nobody’s Fault Productions – 2014) 
Durée 58’45 – 11 Titres

http://www.reverbnation.com/kmwilliams 

Il est né au Texas au milieu des années 50 et a été biberonné aux sons des artistes de Memphis en général et de Stax en particulier avec parmi ses références principales des maître comme Albert King ou encore Wilson Pickett, et s’il a commencé à apprendre la guitare à l’âge de sept ans, il a eu la chance de compter parmi ses professeurs des pointures comme Elmore James ou encore Leadbelly. Devenu plus tard homme d’église, le Reverend KM Williams n’en reste pas moins un musicien hors pair qui sait jouer le blues du Delta comme peu savent le faire et qui, armé d’une guitare, d’une cigar box ou d’un résonateur, nous offre des trésors d’un blues à la fois folk, roots et bien sale. Parti pour une tournée en Israël, c’est un album pour le moins intéressant que nous en a ramené le bluesman, un effort où il est accompagné par Yonatan Bar Rashia aux percussions et Dani Dorchin aux harmonicas et sur lequel il se livre à des démonstrations de blues bien roots et bien inspirés, dopé selon ses propres dires des influences positives qu’il a su puiser lors de ce voyage en Terre Sainte. Quand le sacré se mélange avec le païen, quand la musique du diable se laisse apprivoiser par un homme de foi, c’est toujours quelque chose d’inattendu qui se dégage de la platine et ce « Junkin’ In Holy Land » en est une fois encore la démonstration avec des titres qui prennent directement aux tripes, des titres où les intonations se font pressantes et où les guitares emballent le tout avec une certaine ingéniosité, l’harmonica et le washboard apportant en prime un petit je ne sais quoi qui ne laisse personne insensible à l’écoute des « Feel Like Hollerin’ », « One Suitcase Blues », « Louise McGee » et autres « Do You Know Where I’m Goin’ ». Face à un public qui réagit à l’unisson, Rev. KM Williams y ira même en fin de concert d’un titre taillé sur mesure pour l’événement, « Israel Boogie », qui rend hommage à ses hôtes et les remercie pour leur accueil et pour l’opportunité qui lui a été offerte de réaliser un rêve. Si vous aimez le son de R.L. Burnside, de Blind Willie Johnson et autres Bo Diddley, voilà à coup sur un artiste qui ne vous laissera pas indifférent !