|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
jeudi, 31 juillet 2014
Water dragon
(Autoproduction – 2014)
Durée 18’05 – 4 Titres http://www.alexanderlinn.net  Il est musicien mais également auteur, peintre et dessinateur, et si la musique a toujours constitué un fil rouge dans sa carrière, ce n’est qu’aujourd’hui qu’Alexander Linn nous dévoile son premier Ep personnel, lui qui a longtemps été batteur dans un groupe de rock et qui, après avoir appris l’instrument au conservatoire, a également touché à la guitare, au piano et au saxophone en autodidacte. Installé désormais dans un registre pop rock qui lui va comme un gant, l’artiste nous invite à découvrir l’univers qu’il a imaginé, un monde où sa musique prend des accents changeants qui vont de la new wave des eighties jusqu’à la musique classique en passant par le prog atmosphérique et par l’electro et en adoptant à l’occasion des intonations qui ne seront pas pour déplaire aux amateurs de musiques gothiques. Associant avec une certaine humilité les mots et les notes, Alexander Linn nous présente ainsi « Water Dragon », un quatre titres luxuriant à souhait et fortement chargé de ses propres émotions, un effort qui mélange l’esthétisme et le versant mystérieux du personnage au travers de morceaux à la fois accrocheurs et insaisissables. On suit sans se forcer un chemin qui passe par des compositions aux couleurs versatiles comme « Roma » ou « Tiny Love » pour finalement se retrouver auprès de « Little Leaf », le morceau de clôture qui après les airs grandiloquents et symphoniques de ses prédécesseurs apporte cette fois un peu de calme, de délicatesse et de tendresse à un ouvrage aux charmes aussi multiples que complémentaires. En osant bousculer quelque peu les schémas traditionnels, Alexander Linn ouvre sa propre brèche artistique et l’assume jusqu’au bout … Bravo ! |
