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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 18 juillet 2014
Disappearance
(dEPOT214 Records – COD&S Distribution – 2014)
Durée 54’31 – 7 Titres http://www.ceciliaeyes.be  Il y a une dizaine d’années maintenant que les Belges de cecilia::eyes se font connaître en proposant une musique instrumentale sombre et noisy en diable, une musique lente et progressive qui au premier abord dérange quelque peu le néophyte mais qui, petit à petit, finit par le convaincre grâce à une construction méticuleuse dans laquelle on remarque des accents post rock mais aussi shoegaze tout droit rapportés des nineties avec des allusions non feintes à des modèles comme My Bloody Valentine ou encore Cocteau Twins. A l’heure de proposer leur nouvel album, Christophe Thys, Gauthier Vilain et Michaël Colart aux guitares, Pascal Thys à la basse et Xavier Waerenburgh à la batterie ont une fois encore ralenti le tempo sans pour autant modérer leurs ardeurs et ont apporté claviers et samples à une création aussi étrange et bruitiste qu’attirante dans laquelle les sons se complètent naturellement mais où ils se percutent, s’opposent et se télescopent aussi de temps en temps. Entre mélancolie et espoir, entre folie et lucidité, cecilia::eyes nous dévoile un univers aussi étrange que sophistiqué qui ne se montre certes pas accessible à tout le monde mais qui, quand on se donne la peine de tendre un peu l’oreille et de chercher sous la première couche musicale, laisse entrevoir une recherche artistique des plus intéressantes et surtout des plus abouties au travers de titres comme « Bellflowers », « Swallow The Key » ou « Isolated Shower ». Vous ajoutez une production soignée et un artwork très réussi et vous obtenez avec « Disappearance » un album underground qui fera un jour la fierté de ses possesseurs, c’est certain ! Pour les amateurs avertis mais aussi pour ceux qui veulent s’ouvrir un peu l’esprit … |
