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GILES HEDLEY & THE AVIATORS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 17 juillet 2014
 

So glad I’m living
(Autoproduction – 2014) 
Durée 48’14 – 12 Titres

http://www.gileshedley.com 

Il traine ses guitares, ses bottlenecks et ses harmonicas sur les routes européennes du blues depuis les sixties, que ce soit en solo, en duo ou encore avec The Aviators, son groupe avec lequel il mélange ses influences roots avec une bonne part de groove, de funk et de Chicago blues pour un résultat qui ne laisse généralement pas le public indifférent, et on comprend facilement pourquoi ! Que ce soit sur des relectures qu’il va chercher au plus profond du répertoire d’artistes comme Arthur Crudup, Muddy Waters ou Booker White ou encore sur ses propres titres, Giles Hedley laisse toujours libre cours à son feeling et à une voix bien chaude et bien ronde qui se laisse tout naturellement porter par les guitares de Christophe Pélissié, la basse de Richard Sadler et la batterie de Sam Kelly et qui colle à merveille à un paysage dans lequel on entrevoit autant les eaux boueuses du Mississippi que les brumes de la Windy City et quelques autres lieux cultes encore. Toujours aussi inspirés, Giles Hedley & The Aviators reviennent vers nous avec un nouvel album dans lequel les bonnes choses sont légion, un effort dopé aux harmonicas et emmené par des guitares qui ne s’en laissent pas conter avec des parties de slide délicieusement inspirées mais aussi avec des riffs tirés à quatre épingles. Jamais en reste, la rythmique nous offre un matelas bien moelleux sur lequel il fait bon s’installer un moment pour se régaler de pièces bien équilibrées comme « Little Geneva », « Warm It Up To Me », « Keep Your Hands Out Of My Pockets », « Sleepy Man Blues » et autres « Like A Road Leading Home », des titres interprétés au fun et à l’envie, sans artifice inutile et sans production trop poussée mais avec un son qui vous prend aux tripes et qui vous transporte directement vers l’atmosphère des clubs que l’on peut découvrir de l’autre côté de l’océan quand on se donne la peine de sortir un peu des sentiers battus et de gratter pour faire sauter le vernis et mettre le doigt sur l’authenticité ! Arrivé sur la scène internationale en pleine ère british blues, Giles Hedley garde encore et toujours les yeux braqués vers les Etats Unis et s’en sort avec bien plus que les honneurs avec « So Glad I’m Living », une de ces galettes qui collent à la platine avec une telle insistance que l’on hésite à l’ouvrir pour l’en retirer …