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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 05 juillet 2014
Common ground : Dave Alvin & Phil Alvin sing the songs of Big Bill Broonzy
(Yep Roc Records – 2014)
Durée 42’43 – 12 Titres  http://www.blastersnewsletter.com S’ils se retrouvent régulièrement sur différents projets, les frères Alvin n’avaient pas enregistré d’album ensemble depuis près de trois décennies, c’était à l’époque des Blasters, avant que Dave ne quitte le groupe pour mener une carrière solo tandis que Phil continuait de faire avancer la barque de son côté. Pas toujours sur la même longueur d’ondes, la fratrie partage pourtant un amour commun, celui qu’ils ont pour la musique de Big Bill Broonzy, un artiste auquel on doit quelques-uns des grands standards du blues et au sujet duquel Dave et Phil Alvin n’ont jamais eu la moindre pomme de discorde. Quoi de mieux pour se lancer dans un album événement que ce sujet en commun, un « Common Ground » pour lequel les deux frères n’auront eu qu’à se pencher pour ramasser une douzaine de titres avant de les réarranger à leur propre manière, en mettant dedans une pointe de rock et une autre d’americana avant de saupoudrer le tout d’un peu de blues et même parfois de rockabilly. Autant dire que le résultat est loin de sentir le réchauffé avec à la clef des relectures audacieuses et attachantes de perles dans le genre de « All By Myself », « Southern Flood Blues », « Key To The Highway » et autres « Stuff They Call Money » qui n’en finissent plus de vous mettre des images plein la tête. Se partageant le chant et les guitares, Dave et Phil Alvin ont fait appel à quelques amis fidèles pour les accompagner comme par exemple Frad Fordham à la basse et Lisa Pankratz à la batterie, tous deux membres du groupe du premier, tandis que les claviers ont été tenus par Gene Taylor des Blasters. Qui dit album événement dit tournée conséquente et si le projet n’a pas encore trouvé chaussure à son pied dans l’hexagone, nul doute que la multitude de dates annoncée tout autour de la planète ne pourra pas laisser l’hexagone insensible ! En attendant, on s’en remet un coup pour finir de se donner une grosse envie de live … |
