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TERRY BRISACK pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
mercredi, 18 juin 2014
 

Diary of a lover
(L’Orage Continental – 2014) 
Durée 53’31 – 12 Titres

http://www.oragecontinental.com/ 

Que ce soit en groupe ou sous son propre nom, Terry Brisack est un véritable boulimique de musique qui n’a de cesse de transmettre son savoir sur le sujet, et dieu sait si cet ancien discothécaire a de choses à expliquer à ceux qui veulent bien prendre le temps de l’écouter. Deux albums parus entre 2010 et 2012 auront fini de donner sa légitimité au chanteur et guitariste et le revoilà cette année avec un nouvel effort encore plus personnel et encore plus abouti que ses prédécesseurs, un ouvrage dans lequel il fait la part belle à ses envies de songwriting en s’offrant des accents qui papillonnent de la folk de Dylan jusqu’à des cachets celtes fort intelligemment accentués par un violoncelle … Amateur de belles guitares, Terry Brisack sait très intelligemment marier leurs notes pleines de subtilités à des textes tantôt chantés, tantôt murmurés, pour un résultat qui fait voyager l’auditeur tout autour de la planète folk-rock avec tout ce qu’elle compte de bonnes vibrations puisque l’on passe des accents de Nick Cave à ceux d’Elliott Murphy voire même parfois de Tony Joe White ou même de Calvin Russell. Une équipe de choc avec Franck Dhersin, Benjamin Parage et Rémy Charlet aux ivoires, Lucie Truffaut au chant, Timothée Couteau au violoncelle, Serge Samyn à la contrebasse, Gilles Ponce à la batterie et Patrice Kubiak au son pour emmener le tout vers le haut et voilà ce « Diary Of A Lover » prêt à nous abreuver de belles histoires et de bonnes vibrations au travers de titres originaux comme « Lady Winter (And The Summer Girl) », « Where The River flows », « Rainer Song » ou encore « Temples In The Rain » mais aussi de reprises comme « The Eyes Of Roberto Duran » de Tom Russell, « Photograph » des Saints, « Lime Tree Harbour » de Nick Cave et même le « Love In Vain » de Robert Johnson caché en toute fin d’album. Un peu de soleil là dessus, une vieille américaine et de longues langues de bitume qui traversent le désert en suivant les rails imaginaires d’un train qui file droit vers l’Ouest pour finir de brosser le tableau et voilà un album qui fait voyager, et de fort belle manière en plus …