lundi, 16 juin 2014
Tearing down the walls
(Ear Music – Edel – 2014)
Durée 45’08 – 12 Titres http://www.heatsweden.com  En moins de dix ans, les Suédois de H.E.A.T ont rapidement fait leur trou sur une scène européenne qui n’en attendait pas tant pour redorer son blason dans un registre hard mélodique du plus bel effet et si le groupe est monté en puissance crescendo avec la sortie de ses trois premiers albums, nombreux étaient ceux qui s’attendaient à un véritable feu d’artifice avec le quatrième, d’autant que l’arrivée du vocaliste Erik Grönwall en 2012 pour « Adress The Nation » laissait augurer du meilleur pour la suite. Autant dire que pas mal de fans ont du s’énerver sur la cellophane au moment de déballer « Tearing Down The Walls », la France n’ayant qui plus est pas daigné accueillir le groupe lors de sa récente tournée européenne … Première constatation, il ne reste plus qu’un guitariste au sein du groupe et si l’absence de Dave Dalone ne se ressent pas trop sur l’équilibre général de l’opus, il n’en reste pas moins qu’Eric Rivers a fort à faire pour assurer toutes les parties de guitares, même s’il est bien secondé par une équipe où l’on retrouve Jona Tee aux claviers, Jimmy Jay à la basse et Crash à la batterie. Les titres commencent à défiler et si ça démarre plutôt bien avec « Point Of No Return » ou encore « Inferno », on sent quand même que H.E.A.T cherche avec une certaine difficulté la clé de voute de son quatrième album, s’engluant même par moment dans des morceaux où les enchevêtrements de mélodies ne mènent pas à grand chose, pour ne pas dire à rien … Difficile à admettre mais si H.E.A.T ne semble pas avoir perdu le feu sacré qui l’animait, le groupe a quand même un peu de mal à produire la petite étincelle qui mettrait véritablement le feu aux poudres à des titres comme « Mannequin Show », « All The Nights » ou encore « Ennemy In Me » qui, s’ils sont loin d’être mauvais, n’ont pas ce petit supplément de peps qui vous mettait la trique sur les précédents efforts du combo. On gardera quand même en mémoire que « Tearing Down The Walls » est un quatrième album pour le moins honorable qui devrait faire son petit effet en live, mais pour s’en rendre compte, il faudra malheureusement s’en aller faire un tour du côté de l’Espagne ou du Royaume Uni … Dommage ! |
