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MANU LANVIN & THE DEVIL BLUES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 juin 2014
 

Son(s) of the blues
(Verycords – Warner – 2014) 
Durée 44’47 – 12 Titres

http://www.manulanvin.com

S’il s’est un temps cherché dans le rock et dans la pop, c’est dans le blues que Manu Lanvin a fini par trouver sa véritable dimension et c’est en œuvrant avec des artistes comme Paul Personne, Neal Black et bien évidemment Calvin Russell qu’il y a acquis une véritable légitimité, son travail aux côtés du bluesman texan sur son ultime album, « Dawg Eat Dawg », lui ayant véritablement fait prendre conscience de tout le blues qu’il avait en réserve en lui et qu’il était en mesure de proposer à un public qui apprécie autant son énergie que sa musicalité. Acclamé de Montreux jusqu’à Cahors mais aussi à New York et même à Memphis où le guitariste portait les couleurs de son pays au dernier International Blues Challenge, Manu Lanvin revient avec ses complices du Devil Blues, Gabriel Barry à la contrebasse et Jimmy Montout à la batterie, et nous dévoile un cinquième effort mis en boite entre Paris et le Tennessee, une rondelle sur laquelle les accents empruntés au rock des fifties donnent une autre couleur à ces « Son(s) Of The Blues ». Entre Anglais et Français, Manu Lanvin laisse sa voix éraillée emmener l’assistance dans des titres pleins de groove et pleins de fun, des compositions originales qui font souvent référence aux moments forts de sa vie et aux évènements marquants dans l’histoire de ce bluesman qui a aujourd’hui atteint une place parmi les plus en vue de sa génération. De « All Night Long » à « Hey Hey Hey » en passant par « Merci », « Luzern », « Ain’t Gonna Be Your Dawg », « Back In Montreux » et « « Ain’t Got Time For Love », Manu Lanvin & The Devil Blues déploient des trésors d’inspiration et d’énergie pour nous tenir en haleine et nous promener dans leur blues à grand coups de slide, de rythmiques bien en place et de guitares qui lancent vers le ciel des gerbes d’étincelles tellement lumineuses qu’elle en éclairent la scène toute entière. Pas de doute possible, ces trois bad boys sont véritablement des « Son(s) Of The Blues », et ils vont nous le prouver sur une tournée qui les emmènera sur la route jusqu’au moins la fin de l’année !