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PRISCA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 juin 2014
 

Tas de ferraille
(WTPL – Pias – 2014) 
Durée 45’09 – 12 Titres

https://www.myspace.com/priscalegroupe

Créé en 1998 par le chanteur Mahfoud Bettayeb, Prisca a toujours su tirer profit des couleurs que l’artiste a rapporté de ses errances de jeunesse, de la banlieue parisienne où il est né jusqu’à Toulouse où il s’est installé en passant par l’Algérie et l’Argentine où il a vécu … Un premier album paru en 2001 emmènera le groupe sur toutes les routes de France, le deuxième publié en 2006 lui ouvrira la porte du reste de l’Europe et de l’Afrique et c’est tout naturellement que le troisième album de Prisca sera un live dans lequel les expériences acquises à la scène en partageant l’affiche avec Johnny Clegg, Les Têtes Raides ou Les Blérots de Ravel ressortiront très naturellement. Pour son nouvel album, Prisca a fait le pari de l’Afrique et a enregistré les premières bribes de « Tas de ferraille » en Gambie avant de rentrer vers l’hexagone pour que le sextet mais aussi ses invités mette la dernière touche à un opus qui sent bon la route, le sable, la poussière … Accordéon, clarinette, contrebasse, mandoline, bouzouki, chaque note en appelle à des instruments aussi originaux que maniés avec soin et dans le grand ballet entre chanson et chanson rock que nous propose Prisca, on voit se succéder cette fois des amis de passage, Fabien Bœuf sur « Pas un mouton », Christian Olivier des Têtes Raides sur « On est », Tul Bero et ses complices gambiens sur « Keloo » et enfin Leny Escudero sur « La guerre », des titres qui se promènent sur plusieurs registres complémentaires et qui viennent en agrémenter de fort belle manière d’autres comme « J’saurais pas dire », « Je veux dormir », ou encore la reprise du fameux « Potemkine » de Jean Ferrat. Positif en permanence, tendre parfois, humain le plus souvent, « Tas de ferraille » se veut tel un cri d’espoir lancé par des artistes qui n’appréhendent pas l’avenir par qu’ils savent que l’avenir sera ce qu’ils en auront fait ! Et si nous aussi nous décidions d’aller dans le même sens ?