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DOUBLE ELVIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 30 mai 2014
 

Inland chronicles
(Aïta Productions – 2014) 
Durée 41’49 – 10 Titres

http://www.doubleelvis.com  

Affublé d’un nom étrange directement inspiré d’un tableau d’Andy Warhol dans lequel Elvis est dédoublé, ce projet initié par le multi-instrumentiste et chanteur Jean-Christophe Boccou se veut un véritable et très ambitieux melting pot dans lequel les influences les plus folles sont entassées pour qu’au bout du chemin, il n’en ressorte que le meilleur avec une musique qui se pose tel un ovni quelque part à mi-chemin entre la new wave et le rock, avec un je ne sais quoi d’electro et de psychédélisme pour accentuer encore un peu plus les choses … Une sorte de croisement de The Cure et des Smashing Pumpkins avec un zeste de Radiohead et une pointe de New Order pour donner de la saveur. Un premier EP sorti en duo avec le guitariste Gwenn-Mercier Zuliani avait posé les bases de l’histoire, c’est cette fois en quartet avec Zaz Nabat à la basse et le transfuge des citrouilles destructrices Matt Walker à la batterie que Double Elvis vient nous en mettre plein la vue avec une rondelle qui sent bon les grosses productions à l’Américaine, mais avec en prime cette griffe française qui lui donne un charme fou. Quelques guests comme Karl Gouriou au sax alto, David Hurtrez à la batterie ou encore Keanu Reeves venu mettre quelques voix sur un titre et voilà « Inland Chronicles » qui se répand dans la platine comme une trainée de poudre et qui renverse tout sur son passage avec un mélange bien équilibré de puissance et de talent, des ingrédients qui, mélangés l’un à l’autre avec beaucoup de discernement, donnent de véritables bombes atomiques dans le genre de « Union Square », « The Art Of War », « Virginia Tech » ou encore « Neon Lights », des titres tellement rythmés et tellement addictifs que l’on a le plus grand mal à les remettre dans leur digipack. Vous ajoutez la production de Sean O’Keefe par dessus toutes ces bonnes choses et vous obtenez un album de classe internationale, une de ces rondelles qui à elle seule en arriverait presque à détrôner toutes les autres tant elle a les arguments pour plaider sa cause. On se demande vraiment ce que font les radios !