Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 29 mai 2014
Dreams are dead (Autoproduction – 2014) Durée 57’08 – 10 Titres https://myspace.com/arcaniamusic On attendait le deuxième album des Angevins depuis quelque temps déjà, il faut dire que la première galette d’Arcania remonte quand même à 2010, mais il faut bien reconnaître également que le résultat est à la hauteur de toutes les attentes des fans, mêmes les plus folles, et que le changement de line up avec le remplacement du guitariste Nicolas Alberny par son homologue Niko Beleg a été parfaitement assimilé ! On ne va pas s’en plaindre, d’autant plus qu’Arcania nous en donne pour notre argent avec un nouvel opus dans lequel son metal est encore plus heavy, encore plus trash, encore plus fou, avec des parties calmes et des déluges de feu pour mieux souffler le chaud et le froid sur une scène qui n’en attendait pas tant. Les influences remontent rapidement à la surface avec des plans qui rappellent le Metallica des premières années mais aussi de temps en temps des pointures comme Slayer voire même les Queens Of The Stone Age … Autant dire que l’on navigue à vue dans la tempête avec à la clef une dizaine de titres jetés comme autant de bouées de sauvetage pour mieux accueillir le metalleux en détresse qui n’aura de cesse de se raccrocher à des brûlots bien tendus dans le genre de « Watch Us Dying », « Face In The Mirror », « Inside The Crowd » ou encore « A Scar In Our Mind ». La voix revient directement de l’au-delà et se laisse porter par une rythmique costaude dans laquelle la batterie mitraille plus que de raison et si les guitares défouraillent elles aussi généralement sur un rythme plus que soutenu, c’est parce qu’Arcania a le sang chaud et qu’il n’a de cesse de le prouver ! Les amateurs de belles choses se régaleront sans réserve de « Dreams Ends All Days », le titre épique de la tartine qui déborde outrageusement la dizaine de minutes et qui nous démontre que question construction un tantinet tordue mais carrément irrésistible, « The Call Of Ktulu » et autres « Kashmir » ont fait des émules jusque sur les bords de la Loire. Ca s’appelle « Dreams Are Dead » mais on se prend quand même à rêver de quelques concerts pour approfondir le sujet … |