jeudi, 29 mai 2014
Superficial
(Autoproduction – 2014)
Durée 14’12 – 4 Titres http://www.thenesnation.com  Remarqués il y a tout juste un an avec leur premier Ep éponyme, les Normands de The Nes Nation ont accumulé depuis les concerts et les expériences en tous genres et reviennent aujourd’hui en grande pompe avec une second Ep qui tient compte de toutes les remarques qui leur avaient été faites jusqu’alors et qui s’affiche cette fois comme encore plus dense, encore plus concentré, sans pour autant renoncer à ce qui avait fait la force du groupe, à savoir des influences individuelles métissées mises en commun avec beaucoup d’intelligence. De la pop, du rock indé, un poil de relents eighties, des colorations pleines de groove voire de funk, il n’y a pas à dire, le brassage des genres donne quelque chose de radicalement séduisant et Thomas Cossé au chant, Guillaume Bechet aux guitares, Basile Petite à la basse et Florian Bechet à la batterie qui l’ont bien compris s’attachent à nous en donner autant qu’ils le peuvent en nous servant à la sauce studio quatre pures pépites de rock indé appelées à faire des ravages sur les ondes mais aussi et surtout en live où le pouvoir de séduction de pièces comme « Cheerleaders », « Suckers » et autres « 1948 » ne tardera pas à bouleverser les esprits et à convertir les amateurs de belles choses à une nouvelle religion rock imaginée et interprétée par The Nes Nation. Si le quartet présente sa nouvelle rondelle sous le titre « Superficial », force est de constater que quand on gratte un peu la carapace d’un digisleeve fort intelligemment coloré, on en arrive à un effet assez surprenant qui relève autant de l’arc en ciel que du feu d’artifice, dans leurs versions musicales bien entendu ! Des scènes des festivals en plein air jusqu’aux dancefloors, tout le monde ou presque appréciera bientôt ces Normands à leur juste valeur, et il faut bien reconnaître que le groupe s’est donné les moyens d’arriver à ses fins. The Nes Nation … What else ? |
