Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SHAWN HOLT AND THE TEARDROPS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 18 mai 2014
 

Daddy told me
(Blind Pig Records – 2014) 
Durée 48’48 – 12 Titres

http://www.shawnholtandtheteardrops.com/

Les amateurs avertis n’auront pas à chercher bien longtemps pour savoir que Shawn Holt n’est autre que le fils du regretté Magic Slim parti rejoindre le paradis des bluesmen au début de l’année 2013 et comprendront aussi rapidement que le fait de perpétuer l’aventure avec les Teardrops n’est pas totalement dénué de bon sens, surtout quand on sait que le brillant rejeton d’une famille où l’on est musicien de génération en génération a fait le vœu  de reprendre le flambeau et de continuer à faire résonner le blues comme le faisaient avant lui son père mais aussi son oncle. Capable de faire admettre au plus réfractaire que le chant et le jeu de guitare font partie de la carte génétique d’un humain, Shawn Holt a donc réuni à ses côtés une équipe solide où l’on reconnaît Levi William aux guitares, Chris Biedron à la basse et Brian ‘B.J.’ Jones à la batterie  mais où l’on croise aussi de temps à autre un autre fameux Teardrop, le grand John Primer, venu en toute amitié mettre sa voix et sa guitare sur des pistes qui s’en retrouvent du même coup honorées, on le serait à moins. Adoubés par les plus grands artistes contemporains, Johnny Winter en tête, Shawn Holt And The Teardrops n’ont pas grande difficulté à démontrer leur légitimité sur la scène blues actuelle et c’est au travers d’un premier album carrément réussi qu’ils jettent les bases d’une carrière que l’on imagine déjà longue et fructueuse tant les compositions du fils prodige se montrent capables de tenir la route quand on les pose à côté de celles de son génie de père mais aussi des morceaux de Jimmy Reed, de Bo Diddley, de Junior Wells ou de Buster Brown. En une douzaine de morceaux comme « Fannie Mae », « Dawn In Virginia », « Before You Accuse Me », « Little By Little » et autres « Please Don’t Dog Me », Shawn Holt s’affirme non seulement comme le digne héritier capable d’entretenir la flamme blues allumée par Magic Slim mais ajoute également pour la fine bouche une touche personnelle et quelques belles pièces originales comme « Daddy Told Me » ou « Mean Little Woman » qui prêtent à penser que le meilleur reste à venir ! La route du blues devrait très vite passer par l’hexagone pour cette formation déjà récompensée aux Blues Music Awards pour ce premier opus …