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GAMMA RAY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 mai 2014
 

Empire of the undead
(Ear Music – Edel  – 2014) 
Durée 61’21 – 11 Titres

http://www.gammaray.org  

Formé en 1989 par Kai Hansen, chanteur et guitariste transfuge de Helloween qui était alors arrivé au bout du rouleau d’une histoire compliquée avec ses anciens complices, Gamma Ray a connu une carrière longue et bien garnie avec nombre de bons albums qui ont lentement mais surement trouvé leur propre voie, et si le groupe a légitimement et comme beaucoup d’autres connu un passage à vide avec quelques ouvrages un poil en dessous des autres ces dernières années, « Empire Of The Undead » marque aujourd’hui un véritable retour en force des Allemands avec une rondelle explosive qui affiche la puissance et la détermination d’une division de Panzer, et ce n’est rien de le dire. Henjo Richter aux guitares, Dirk Schlächer à la basse et le dernier arrivé au sein du quartet, le batteur Michael Ehré, semblent avoir réussi à redonner une véritable impulsion positive à Gamma Ray et c’est une véritable bombe de power metal que les quatre musiciens nous envoient sans crier gare, une de celles qui surprennent par leur force dévastatrice mais aussi par leur qualité et par leur intelligence puisque Kai Hansen et consorts ont réussi à frapper juste et fort en proposant des titres dans lesquels les breaks renforcent un peu plus la volonté du groupe sans pour autant brouiller les pistes. Portées par une rythmique de gros calibre, les guitares auraient pu se contenter d’aller droit à l’essentiel et de tailler dans le vif, et pourtant c’est en multipliant les détails que la paire d’artificiers réussit à nous tenir en haleine, voire même à nous surprendre à grand renfort de titres en béton comme l’épique « Avalon » mais aussi comme « Hellbent », « Born To Fly », « Time For Deliverance » ou « Seven », des craqueries aux couleurs heavy en diable qui rappelle que rayon metal, nos voisins d’Outre-Rhin en connaissent un rayon. Attendu par les fans avec une part de doute mais aussi avec une lueur d’espoir, « Empire Of The Unded » redonne du relief à l’encéphalogramme d’un groupe que l’on craignait de voir, à terme, devenir plat ! Qui s’en plaindra ?