mercredi, 07 mai 2014 FESTIVAL BAIN DE BLUES 1 / 2
SALLE DE BAIN - BAIN-DE-BRETAGNE (35)
Le 25 avril 2014
http://www.baindeblues.com/
http://leonnewars.com/
http://www.edenbrent.com/
http://www.karlwdavis.com/
http://www.nicowaynetoussaint.com/
http://www.slawek-site.com/
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Remerciements : Toute l’équipe des bénévoles de Bain de Blues, Patrick Lecacheur et tous les artistes et amis présents dans la salle et en coulisses.
Mon emploi du temps ne m’ayant jamais permis jusqu’à présent de participer à ce festival, c’est avec une immense impatience que je m’apprêtais à découvrir cette huitième édition de Bain de Blues qui se déroulait pour la première fois sur deux soirées. Dès l’arrivée quel plaisir de rencontrer en live un grand nombre d’amis qui n’étaient pour le moment que virtuels, et de découvrir une superbe salle avec ses deux scènes se faisant face dont l’une d’elle est encore occupée par mon ami Lionel Riss, en plein soundcheck avec The Lilix & Didi Blues Band. L’heure était donc venue d’ouvrir cette édition 2014, et c’est Patrick Lecacheur qui nous a ainsi souhaité la bienvenue.
Ce sont deux gamines de onze ans, sous l’œil protecteur de « Papa Lionel », qui ont eu la lourde tâche de lancer cette première soirée et d’assurer l’inter-scène entre chaque artiste. Un démarrage tout en retenue et placé sous le signe du trac de ces deux jeunes artistes, totalement interchangeables entre la basse et la batterie, mais qui au fil de des minutes vont se libérer et prendre énormément de plaisir sur scène. Elles vont même se payer le luxe de faire chanter le public sur deux titres, « Vive la Récré », et une reprise de Bo Diddley, entièrement revisitée et renommée pour l’occasion « Hey Bain de Blues ». Merci aux organisateurs de permettre à de si jeunes artistes de se produire en live pour le plus grand plaisir de chacun, d’autant qu’Alix et Elodie sont assurément promises à un très bel avenir dans la musique.
Une petite traversée de la salle, direction l’autre scène, et nous découvrons Vinz Polletvillard aka Léon Newars, anagramme de New Orleans, avec un premier titre extrêmement soul, « Hurricane », et ses cuivres mêlés aux sons Hammond du clavier de Vinz. Un autre superbe moment a été cette interprétation a-capella d’un titre aux intonations gospel, « 6 Strins », avant de partir sur un rythme reggae. Un artiste qui manie tous ces styles avec autant d’aisance dans les uns que les autres. Une belle découverte en ce qui me concerne et décidément voici une soirée qui commençait parfaitement bien !
Après un retour vers Alix & Didi qui commencent à prendre de l’assurance, l’arrivée d’Eden Brent va amener pas mal de monde à se rapprocher de la scène ! Il faut dire qu’en dehors de son charme évident, elle arborait un décolleté extrêmement avantageux que l’on allait finalement assez vite oublier, pris que nous allions être par sa musique extrêmement entraînante. Et que dire de la performance musicale mais également scénique du guitariste Luca Giordano ! Un régal pour les oreilles et les yeux ! Eden Brent va ainsi alterner rythmes soutenus et plus lents pour un très joli moment de partage avec le public.
Après que nos jeunes artistes aient totalement lâché les chevaux avec un Lionel Riss aux anges de voir ainsi ses protégées se libérer, nous allons retrouver sur scène une formation assez incroyable sous la houlette de Karl W Davis. La première chose qui saute aux yeux est la présence de musiciens du groupe Malted Milk. Autant dire que dans nos esprits cela va certainement être un grand moment, et bon sang ne saurait mentir, on s’est régalé ! Une présence également très remarquée sera celle de la choriste Laurence Le Baccon qui va apporter cette touche féminine enrichissant les chœurs de ce set soul à souhait. Le point d’orgue sera enfin le solo de guitare de Yann Cuyeu effectué tête en bas, porté et retourné qu’il va être par Karl W Davis ! Ils seront sur la scène du village le 17 juillet à Cahors, et il ne faudra absolument pas les manquer !
On va terminer la soirée en trombe avec un Nico Wayne Toussaint absolument déchaîné qui va nous délivrer un show explosif et se donner sans compter. Nico c’est la générosité incarnée ! En plus d’être un harmoniciste fabuleux et doté d’une voix faite pour le blues, il y a cette communion instantanée qui se fait avec le public. Pas de tricherie avec lui, tout le show se fait au taquet et on en redemande ! Bientôt rejoint par Slawek, un guitariste très influencé par Stevie Ray Vaughan dont il utilise, entre autre, la Strato « signature », c’est une fin de soirée comme on en voudrait à chaque fois qui va se dérouler. Petite parenthèse, celle du lendemain sera tout aussi magistrale. Ainsi va se refermer cette première journée pleine de plaisir et d’énergie. Alors vivement demain….
Alain Hiot – avril 2014
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