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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 11 mai 2014
They were none
(Mighty Music – 2014)
Durée 54’34 – 11 Titres http://www.herodnoise.com  Si Herod est originaire de Suisse, son destin est indiscutablement lié aux pays nordiques puisque c’est en Suède que Pierre Carroz, l’initiateur du projet, a acheté une guitare baryton en 2006 et a composé dans la foulée une dizaine de compositions pour finalement sortir ce tout premier opus sur un label danois huit ans plus tard. Entre temps, Herod aura approfondi ses influences directement rapportées de Cult Of Luna, The Chariot et autres Breach et c’est avec un line up solide et motivé où l’on trouve David Glassey aux voix, Bertrand Pot aux guitares et Fabien Vodoz à la batterie que le quartet est passé par le Studio Mécanique de La Chaud de Fonds pour y planter onze graines d’un metal hardcore qui n’a pas eu besoin de beaucoup d’engrais pour pousser et pour monter très haut. Inspirés par le climat froid et rude de Scandinavie, les onze titres de « The Were None » ne font pas dans la demi-mesure et s’attachent au contraire à être puissants, brutaux et même parfois radicaux, même si Herod n’en renonce pas pour autant à faire usage d’une once de mélodie et même de quelques arrangements un peu plus fouillés pour donner du corps et du cœur à l’ouvrage. On ne donne pas dans la chanson d’amour, mais ça vous vous en doutiez un peu, pour au contraire partir vers des sujets propres au genre post-hardcore que le combo revendique avec au bout de la ligne d’horizon des brûlots d’une violence inouïe comme « The Fall », « Northern Lights », « Betraying Satan » ou encore « No Forgiveness For Vultures » mais aussi des morceaux comme les deux parties bien distinctes de « Sad Hill » qui se révèlent beaucoup plus intrigantes dans leur conception. Si la Suisse nous a habitués à fournir de bons groupes de metal extrême, elle n’en profite pas pour autant pour s’endormir sur ses lauriers et confirme au contraire avec Herod qu’il lui reste quelques belles cartouches en réserve ! On ne va pas s’en plaindre quand même … |
