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RED MOURNING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 07 mai 2014
 

Where stone and water meet
(Bad Reputation – 2014) 
Durée 43’35 – 13 Titres

http://www.redmourning.fr 

Cette formation parisienne affiche fièrement sa singularité en mélangeant sans la moindre arrière-pensée une musique résolument tournée vers le metal hardcore à des influences blues directement rapportées du Delta du Mississippi et c’est sans doute un peu pour ça que Red Mourning occupe une place à part sur la scène rock française, partageant chez Bad Reputation le même catalogue que des pointures comme Koritni ou Hardcore Superstar et s’en allant jouer avec autant d’entrain sur la scène du Nouveau Casino que sur celle du Hellfest.  Associer l’harmonica, la guitare slide et le chant rocailleux avec les riffs tendus à bloc, les rythmiques venues de l’enfer et les hurlements aux limites du bestial, il faut au moins tout le talent et toute l’inspiration de Hoog au chant, Romaric aux guitares, Sébastien à la basse et Aurélien à la batterie pour y parvenir et si Red Mourning a déjà pas mal fait couler d’encre avec ses précédentes sorties, il va sans dire que « Where Stone And Water Meet » n’a pas fini de défrayer la chronique grâce à une construction solide et inspirée, à un son pointilleux, à une production soignée assurée par Francis Caste et enfin à un équilibre parfait qui permet au quartet de rester les deux pieds solidement ancrés dans le metal au sens le plus large du terme tout en s’ouvrant de temps à autres des portes de sortie vers un blues sale et poisseux qui ne fait pas désordre dans le paysage, bien au contraire. De là à retrouver Red Mourning à l’affiche d’un festival dédié au genre, il n’y a qu’un pas qui n’est pas forcément prêt à être franchi compte tenu de la puissance sonore du projet, mais quoi qu’il en soit, on ne peut que saluer le cheminement suivi par une formation qui en profite pour nous glisser des pièces comme « Gun Blue », « White Line », « Over The Rail » ou « Touched By Grace » que l’on s’enfourne avec une certaine délectation dans les oreilles. Ne vous fiez pas à la petite minute de chain gang song qui ouvre l’opus, les esclaves se sont ensuite très vite affranchis, que ce soit humainement ou musicalement !