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RUFUS BELLEFLEUR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 mai 2014
 

Temples, idols and broken bones … 
(Ghetto Gator – L’Autre Distribution – 2014) 
Durée 45’06 – 13 Titres

http://www.rufusbellefleur.com
https://www.facebook.com/rufusbellefleur

Il avait créé une véritable petite révolution avec son premier album en tous points inclassable et s’était efforcé d’aller étendre un peu plus sa sulfureuse réputation à la scène, Rufus Bellefleur revient aujourd’hui avec une suite toujours aussi allumée et surprenante, un nouvel album dans lequel le hip hop, la country, le folk et le metal se rencontrent, se percutent et finalement, contre toute attente, parviennent à se mélanger pour ne plus faire qu’un. Surprenant dans la platine, instigateur de phénomènes proches de l’émeute en live, le groupe piloté par Julien Cassarino aka Rufus Bellefleur au chant, Youssef Dassouli aka Doctorus aux instruments en tous genres, Bérengère Sentex et Caroline Petriz aka Girl 1 et Girl 2 aux voix et Laurent Bechad aka Leonard Skulhead à la batterie nous revient donc avec une nouvelle tartine qui semble directement tirée d’un comics voire carrément d’un film de Tim Burton et qui nous emmène au plus loin dans le délire d’une formation qui, plus qu’un simple projet parallèle mené par des membres de Psykup, Manimal ou Zombie Eaters, s’attache à nous proposer des trésors de groove dans un style New Orleans au sens le plus large du terme. Dans le voyage qu’il nous offre au fin fond du bayou, Rufus Bellefleur nous ouvre les portes des temples mystérieux et nous y fait découvrir toutes les icones mystiques que l’on y trouve, mojos, pièges, black cat bones et autres crânes humains, pour finalement nous délivrer une potion aux pouvoirs insoupçonnés, une mixture énergisante capable de mener celui qui se prête au jeu jusqu’à une sorte de transe qui arrive au fur et à mesure que défilent les « Mysterious Ways », « Never Ask The Twins », « Let The Monster Out », « Zombie Geisha » et autres « Paralyze City ». Un single pour emmener la machine un peu plus loin encore, « Rocky Rocket », et voilà Rufus Bellefleur prêt à nous proposer une grosse dose de groove avec « Temples, Idols And Broken Bones ». A ce jour, personne ou presque n’à réussi à y rester bien longtemps indifférent ! Et vous ?