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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 04 mai 2014
Driftin’
(Autoproduction – 2014)
Durée 31’44 – 12 Titres http://www.rumble.fr  Adeptes des années 60 et de la musique qui se jouait à l’époque, Rumble est un trio nancéen qui a fait le pari de se lancer dans l’enregistrement d’un premier album de compositions après s’être fait connaître grâce à un répertoire d’une quarantaine de reprises … Du rockabilly au garage rock en passant par la surf music, Julianos au chant et aux guitares, Douns à la contrebasse et Rems à la batterie réussissent le tour de force de proposer une musique qui a le pied gauche hier tandis que le pied droit l’entraine directement vers demain, à moins que ce ne soit le contraire, et nous délivrent des trésors qui semblent directement sortis de chez Sun, époque Elvis Presley bien entendu ! Quelque part entre le King et les Stray Cats mais aussi entre Dick Dale et Johnny Burnette, Rumble nous joue la grande scène du deux et nous régale à grand renfort d’un swing dont on ne se lasse pas, d’un feeling imparable et d’un côté vintage tellement poussé qu’ils pourrait presque faire sourire si le résultat n’était aussi bien réussi. Un trait de saxophone sur « Medication » et « Prohibited Love », de la slide sur « Runaway Man Blues », la seule cover de l’album, de l’orgue et du piano sur « Shadow Knows » et « Dive Bar Blues », Rumble a pris soin de peaufiner ses effets de style pour rendre ses morceaux encore plus captivants et si on se sent irrésistiblement attiré vers un monde où les banquettes en simili rouge et les grosses cylindrées aux chromes rutilants sont une véritable raison d’être, c’est sans le moindre doute parce que des pièces comme « Nobody’s Son », « Bad Seeds »ou « Strange Brew » ont été imaginées et interprétées avec tellement de passion et de talent que le résultat est à la hauteur des tous les espoirs, même les plus fous. Fermez les yeux quelques minutes et partez faire un tour du côté de Graceland avec « Driftin’ » … |
