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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 03 mai 2014
On the edge of horizon
(Autoproduction – 2014)
Durée 42’13 – 11 Titres http://www.jostle.org  En dix ans d’existence, Jostle aura changé deux fois de batteur mais n’en aura pas pour autant perdu ni son inspiration, ni son envie de bien faire, deux ingrédients principaux qui poussent le trio à donner à chaque fois le meilleur de lui même pour un résultat qui ne trompe pas puisque un an seulement après sa création, le groupe avait déjà un public qui appuyait ses passages en radio et qui le suivait de Marseille dont il est originaire jusqu’à Nice, Toulon ou encore Montpellier. Un premier album trouvera bientôt sa place sur les playlists d’une radio australienne et c’est finalement rejoints par Christian Agostino derrière les fûts qu’Anthony Coluccini au chant et à la guitare et Philippe Codaccioni à la basse en arriveront lentement mais surement à ce nouvel effort mis en boite dans la plus pure tradition de l’autoproduction. Peu de moyens mais beaucoup de volonté et au moins au moins autant de talent, les Phocéens n’ont pas à rougir d’un album comme « On The Edge Of Horizon » puisqu’il réussit non seulement à se hisser à la seule force des bras jusqu’à un niveau des plus honorables mais aussi parce que son contenu ne manque pas de bonnes et de belles choses. Des breaks toujours très bien pensés, un son qui emprunte plus aux doigts et au savoir faire des musiciens qu’à une production trop bien lissée, des compos qui n’essaient pas de donner de leçon de genre mais qui se contentent juste d’être efficaces, c’est déjà ça, Jostle a tout compris de ce qu’était le rock’n’roll et il s’attache à le faire un peu comme le faisaient les punks anglais à la fin des seventies, sans se poser de question et en mettant le paquet pour que des titres comme « Sex Drive », « Midle Of The Road », « Mr Teacher » ou « Bellsbeach » prennent directement l’auditeur aux tripes et ne le lâchent plus de sitôt. Là où des groupes n’arrivent à rien d’autres qu’à se perdre dans les méandres de leur imagination débordante, Jostle va pour sa part droit à l’essentiel et ça se ressent très vite ! Vous aimez le rock sans chichi ? Foncez ! |
