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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 03 mai 2014
Hammerbeatmatic
(Blues Boulevard Records – 2014)
Durée 43’53 – 13 Titres http://www.fred-and-the-healers.be/  Créée en 1994, Fred And The Healers est une formation belge qui a toujours eu à cœur d’évoluer entre blues et blues rock et si le groupe a mis un terme à ses activités au bout de dix ans de bons et loyaux services, c’est en compagnie de nouveaux complices que le guitariste et chanteur Fred Lani est revenu en 2012 avec tellement d’envie et de fougue qu’il a remporté le Belgian Blues Challenge en octobre 2013 et qu’aux côtés de ses Healers, Cédric Cornez à la basse et Nicolas Sand à la batterie, il s’est retrouvé à défendre les couleurs de son pays lors du 4ème European Blues Challenge à Riga, Lettonie. Disparu des bacs depuis trop longtemps, Fred And The Healers retrouvent aujourd’hui le chemin des disquaires avec un nouvel effort aux cachets multiples, un ouvrage qui mise autant sur les effets de style que sur des saturations qui lui procurent des accents stoner pas désagréables du tout et sur des racines blues qui vont de Chicago jusqu’au Texas sans pour autant faire l’impasse sur les chemins de traverse d’une musique qui n’en manque assurément pas. Des compositions qui tiennent la route, une énergie sans cesse renouvelée et surtout une véritable envie de proposer un blues aussi personnel que faire se peut, avec « Hammerbeatmatic », Fred And The Healers bousculent quelque peu les clichés du genre et sortent du même coup du lot avec des morceaux carrément réussis comme « Doyle The Hunter », « Roots And Roses », « The River Bed », « Like A Leaf » ou encore « Scratch My Back ». En seulement treize titres, nos voisins belges parviennent à se mettre dans la poche non seulement les amateurs de blues mais aussi les fondus de rock, de quoi s’assurer un remplissage conséquent lors de sorties en live qui ne manquent jamais de grain. Vous aimiez Triggerfinger pour leur manière d’évacuer leur trop plein d’énergie ? Vous allez adorer Fred And The Healers pour les mêmes raisons, c’est certain ! |
