Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ANTOINE HOLLER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 mai 2014
 

No regrets
(Autoproduction – 2014) 
Durée 19’22 – 5 Titres

http://www.antoineholler.com   

Son style musical, c’est à Chicago qu’Antoine Holler l’a découvert, et c’est grâce à son jeu de guitare racé et sensible mais aussi à sa voix chaleureuse et affirmée que le Parisien en est rapidement arrivé à collaborer avec des artistes comme Carla Bruni et Charles Pasi et à participe diverses bandes originales de films. La sortie de son premier album, « Love In Stereo », permettra à l’artiste d’aller se produire un peu partout dans l’hexagone mais aussi au FestiBlues International de Montréal et c’est après un long temps loin des feux des projecteurs qu’Antoine Holler revient aujourd’hui avec un EP aux couleurs plus folk et plus soul, plus pop aussi, un ouvrage qui l’éloigne quelque peu du blues de ses racines pour l’entrainer un peu plus loin vers le Sud des USA, un territoire qu’il défriche à sa manière en compagnie d’amis comme Laurian Daire et Damien Cornélis aux claviers, Benjamin Farrugia à la batterie ou encore Bassam venu poser sa guitare sur « Leave The City ». Des couleurs somme toute assez bluesy-folk et soul de « This World Is Gone » à la perle pop « Live Your Dreams » que l’on imagine bien passer en boucle sur les radios, Antoine Holler nous en donne pour tous les goûts dans un nouvel effort assurément trop court mais tellement dense qu’on lui pardonne bien volontiers d’avoir privilégié la qualité sur la quantité. Ce garçon a du génie, c’est une évidence, et s’il affirme clairement n’avoir aucun regret, c’est sans doute ceux qui passeront à côté de lui sans y prêter attention qui regretteront un jour ou l’autre d’avoir jeté leur dévolu sur des artistes aseptisés au lieu de miser sur le véritable talent ! Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde toujours le doigt …