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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 29 avril 2014
By absence of the sun
(Verycords – Warner – 2014)
Durée 49’38 – 12 Titres http://www.triggerfinger.net  Né il y a une quinzaine d’années à Anvers, Triggerfinger aura véritablement vu son succès exploser en 2010 avec la sortie de son quatrième album, « All This Dancin’ Around », le trio se retrouvant très vite embarqué dans une longue tournée qui le conduira sur les plus belles planches d’Europe. Mais c’est véritablement leur cover acoustique de « I Follow Rivers » qui fera entrer Ruben Block au chant et à la guitare, Monsieur Paul à la basse et Mario Goossens à la batterie dans la catégorie des gros vendeurs de musique avec quand même un million d’exemplaires du single vendus et des places de N°1 en Belgique et en Hollande où le public appréciera que derrière cette reprise folk se trouve un véritable groupe de rock. Une présence sur les plus grands festivals mais aussi quatre récompenses aux Music Industry Awards en 2012 finiront d’enfoncer le clou et c’est vers la Californie que Triggerfinger s’en ira enregistrer son nouvel album en 2013, revenant avec une cinquième rondelle énergique comme le rock et poisseuse comme le blues, une galette qui n’hésite pas à aller lorgner de temps à autres du côté d’accents plus pop mais aussi à l’occasion très stoner ou carrément psychédéliques. Inventeur de son propre son, Triggerfinger s’attache à le faire évoluer au fil de ses albums et « By Absence Of The Sun » marque une nouvelle fois une avancée notoire en terme de puissance et d’énergie mais aussi de sensibilité et de sens du détail avec des choses qui vont du déluge de rock bien musclé à des cachets pop rock mélodiques pas dénués d’intérêt. Quelques très belles pièces comme « Perfect Match », « Off The Rack », « Black Panic » et autres « Halfway There » pour asseoir encore un peu mieux la stature du combo et voici nos voisins anversois prêts à venir dynamiter une nouvelle fois les grands rendez-vous estivaux avec à la clef une phénoménale énergie mais aussi un véritable talent artistique et enfin une attitude et un charisme qui ne laissent personne indifférent. Le blues a eu un enfant turbulent appelé rock’n’roll et ça, Triggerfinger l’a compris depuis belle lurette. Qu’on se le dise ! |
