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ROD BARTHET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 avril 2014
 

Les filles à l’écoute
(Big Beat Records – Naïve – 2014) 
Durée 48’30 – 12 Titres

http://www.rod-barthet.com

Marquée de diverses rencontres, l’histoire musicale de Rod Barthet a commencé comme pour beaucoup d’autres artistes dans un garage où il a massacré avec une certaine assiduité ses cordes de guitare sur du rock, et à tendance hardcore s’il vous plait ! Assagi mais pas vraiment rassasié, Rod partira aux environs de son vingtième anniversaire faire le tour des clubs et des pubs de l’Est de la France puis traversera l’Atlantique pour se retrouver à San Francisco où il ira se frotter à Tommy Castro, Harvey Mandel ou Ron Thompson avant d’être remarqué par un certain John Lee Hooker qui lui offrira une de ses premières parties. Un premier album enregistré là bas lui permettra bientôt d’ouvrir pour Bo Diddley, Alvin Lee, Wilson Pickett ou encore Mick Taylor, mais c’est en croisant la route de Boris Bergman que Rod Barthet trouvera sa véritable voie qui le poussera à enregistrer quelques albums entre blues, pop et rock, et tout ça en Français. Accompagné de Joe Gore aux guitares, Kevin T. White à la basse, Fred Maggi au piano et Michael Urbano à la batterie, Rod nous offre cette fois un quatrième album sous son propre nom, un ouvrage enregistré une fois encore à San Francisco dans lequel on croise toujours copieusement Boris Bergman qui lui a écrit des morceaux sur mesure mais qui lui offre également une reprise particulièrement réussie du « Gaby Oh Gaby » de Bashung. En fine gâchette et en chanteur des plus inspirés, Rod Barthet n’a pas grande difficulté à faire groover des textes qui lui ressemblent assez fidèlement avec à l’arrivée des courses des choses carrément intéressantes comme « Dimaggio », « L’amour c’est pas », « La fête à San Francisco » ou encore l’exception anglophone de l’album, « I’m A Lucky Man », autant de titres qui donnent à « Les filles à l’écoute » de faux airs de vraie grande œuvre. Le retrouver sur un podium « chanson rock », « chanson pop » ou carrément « nouvelle chanson française » en fin d’année ne serait pas une grande surprise tant tout ce que l’on y entend est à la fois simple, équilibré et réjouissant …