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THE PRETTY RECKLESS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 avril 2014
 

Going to hell
(Cooking Vinyl – 2014) 
Durée 45’20 – 12 Titres

http://www.theprettyreckless.com

Formé en 2009 par Taylor Momsen, l’actrice de Gossip Girl, The Pretty Reckless a régulièrement assuré les premières parties de formations majeures du rock mais aussi apposé son nom à l’affiche des grands festivals puisque du Rock Am Ring au Main Square Festival en passant par des supports de groupes comme Evanescence, Guns N’Roses ou Marilyn Manson aux quatre coins du monde, ils ne sont pas rares ceux qui ont pu apprécier la musique du groupe et la plastique de sa chanteuse. Récemment croisés en France sur la tournée de Fall Out Boy, les Américains reviennent également dans les bacs avec leur deuxième album où l’on remarque Ben Philips aux guitares, Mark Damon à la basse et Jamie Perkins à la batterie, un ouvrage de rock qui tire tour à tour du coté de la pop aigre douce et du côté de metal avec une alternance de brûlots bien ficelés et de bluettes pleines de saveur. A la fois solide et sexy, un peu à l’image du groupe et de ses clips, « Going To Hell » ne renonce à aucun effet de style pour essayer de se vendre et nous réserve ainsi un lot bien fourni d’hymnes, à commencer par le premier single éponyme mais aussi par le suivant, « Heaven Knows », et n’hésite jamais à multiplier les appels du pied dignes du chant des sirènes pour mieux faire plier jusqu’au plus endurci des rockers et quasiment lui imposer la règle non écrite mais bien réelle de compos comme « House On A Hill », « Blame Me » ou encore « Why’d You Bring A Shotgun To The Party » et autres « Fucked Up World ». Taillé pour le live où le quartet à quelques arguments visuels de plus à opposer aux dernières poches de résistance, The Pretty Reckless n’est pas forcément le groupe le plus original de ces vingt dernières années mais a quand même quelques atouts dans sa manche sur album, à commencer par une solidité rythmique indiscutable mais aussi un sens très pointu des arrangements et une production digne de ce nom. Un ouvrage à glisser quelque part dans sa discothèque entre ceux de Blondie, de Joan Jett et de Pat Benatar …