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PAUL DESLAURIERS BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 24 avril 2014
 

Paul Deslauriers Band
(Big Toe Productions – 2014) 
Durée 57’50 – 10 Titres

http://www.pauldeslauriers.ca

Capable de se produire avec autant d’ingéniosité dans un registre qui va du blues acoustique le plus délicat jusqu’au rock le plus musclé, Paul Deslauriers est sans le moindre doute un des tous meilleurs musiciens de sa génération et ce n’est pas un hasard s’il a reçu en 2013 le Maple Blues Award du Meilleur Guitariste. Virtuose à la ville mais aussi à la scène, le guitar hero québécois ne manque jamais une occasion de faire pleurer ses instruments et c’est un nouvel album éponyme qu’il signe cette année en compagnie d’une section rythmique solide avec Greg Morency à la basse et Sam Harrisson à la batterie, mais aussi occasionnellement de quelques invités de marque comme Steve Marriner de Monkey Junk aux claviers et aux harmonicas ou encore son complice Steve Strongman aux guitares. Compositeur inspiré, Paul Deslauriers signe ou cosigne ici une grande majorité des morceaux mais n’hésite pas pour autant à aller piocher dans le répertoire de ses modèles en reprenant le « Love In Vain » de Robert Johnson mais aussi des pièces d’orfèvrerie comme « Nobody’s Fault But Mine » ou encore « Not Fade Away » que le power trio revisite et s’approprie même avec une réelle inspiration. Du blues jusqu’au rock, il n’y a habituellement qu’un pas que le Paul Deslauriers Band n’hésite jamais à franchir en s’appuyant avec beaucoup d’ingéniosité sur la voix et sur la guitare de son frontman mais aussi sur des fondations rythmiques de très haut vol autant capables de faire monter le moteur dans les tours sur les morceaux bruts que de lui assurer des ronronnements bien réguliers sur les titres plus intimes. Vous ajoutez à toutes ces bonnes choses des morceaux bien sentis comme « She Should Be Mine », « Green Stripe » ou « I Blame You », quelques belles démonstrations de slide et une véritable envie de tous les instants et vous voilà avec un album qui n’a pas eu besoin de se chercher un nom tant son contenu est riche, puissant et racé. Que l’on s’intéresse de près où de loin à la guitare, au blues ou au rock, voire carrément aux trois à la fois, voilà une fois encore un album que l’on se doit d’avoir en bonne place dans sa discothèque sous peine de manquer à coup sur quelque chose d’exceptionnel ! Comme à chaque fois avec Paul soit dit en passant …