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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 22 avril 2014
Passé sous silence
(Autoproduction – 2014)
Durée 35’55 – 7 Titres http://www.baronnichts.fr  C’est un projet plutôt original que nous propose Baron Nichts puisqu’il y associe en solitaire ses expérimentations instrumentales à base de rock et de post rock avec des rythmiques numériques mais aussi avec des samples vocaux qui se révèlent parfois très croustillants, ce n’est rien de le dire. Au royaume de l’excentricité, Alan alias Baron Nichts se décline donc en audio mais aussi et surtout en vidéo puisque c’est en agrémentant ses prestations scéniques des images de ses créations qu’il se présente au public dans un mélange de mesure et de démesure, avec des guitares acoustiques séduisantes mais aussi avec des guitares électriques totalement délurées. De l’inénarrable « Soccer » qui s’appuie sur les élucubrations du non moins inénarrable Thierry Rolland jusqu’à « Inspecteur », on en passe par des morceaux aussi inattendus que convaincants, des créations qui dépassent plus souvent qu’à leur tour les frontières du simplement musical pour nous entrainer dans un univers à la fois harmonieux et bruitiste dans lequel chaque sensation est le contrepied de la précédente et dans lequel se perdre n’est jamais périlleux tant les petits cailloux semés à même le sol permettent de retrouver sa route au milieu des « Birth », « Orage », « Souvenirs », « Nouveau Siècle » ou « La chanson qui fait peur ». Quatre ans après la naissance du projet et deux ans après un réajustement de trajectoire pour lui apporter sa direction actuelle, Baron Nichts s’apprête enfin à nous dévoiler son premier effort, « Passé sous silence », un recueil de sept titres que l’on devrait accueillir avec autant de chaleur du côté des dancefloor que du côté des grands rassemblements rock tant l’effet qu’il procure est en tous points addictif. A mi-chemin entre le crack et le LSD mais sans aucun effet négatif sur la santé, c’est une grosse baffe assurée à chaque écoute ! |
