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ABINAYA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 18 avril 2014
 

Beauté païenne
(Symbol Muzik – Brennus Music – 2014) 
Durée 45’00 – 8 Titres

https://www.facebook.com/AbinayaTribe
 
Formé il y a une douzaine d’années, Abinaya prêche en faveur d’un metal ethnique et tire ses influences principales de formations tribales comme Sepultura et Soulfly, les teintant toutefois de relents plus terre à terre rapportés de combos comme Machine Head ou encore Black Label Society. Accueilli avec chaleur par la presse internationale lors de sa sortie, le premier album éponyme des Parisiens leur a permis de commencer à écumer systématiquement les festivals et quand bien même le line up a été énormément remanié par la suite, le public a très largement pu apprécier à sa juste valeur l’originalité de la musique du groupe alors qu’il partageait les planches avec des pointures comme Michael Schenker, Crucified Barbara, Twisted Sister ou encore Vader. Parvenu sans mal à dépasser les frontières alors qu’il chantait en Français, Abinaya persiste et signe et revient avec un troisième album toujours aussi teinté d’engagement, de libertarisme et de contestation dans lequel Igor Achard au chant et aux guitares, André Santos à la basse, Nicolas Vieilhomme à la batterie et Nicolas Héraud aux percussions font la part belle à des titres remplis de notions poétiques, humaines et historiques. D’une « Beauté païenne » présentée dans son costume intégral de huit minutes jusqu’à un « Nouvel insurgé » dédié à Jules Vallès, on en passe par des morceaux tantôt ouvertement metal, tantôt plus simplement rock, la rencontre avec des pièces comme « Arawaks », « L’épitaphe » ou « Almées » ne manquant pas d’ouvrir les yeux à l’auditeur sur d’autres cultures et à d’autres époques que la notre. Que l’on soit adepte des grosses guitares, des voix incantatoires ou encore des battucadas, il y a de toute façon de quoi se faire plaisir avec cette troisième galette d’Abinaya, et comme à chaque fois, ce sera encore meilleur en live ! Avis aux amateurs …