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STEVE VERBEKE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 avril 2014
 

Premier tiers
(Autoproduction – 2014) 
Durée 14’47 – 4 Titres

http://www.steve-verbeke.com

A la tête de son propre groupe depuis déjà une quinzaine d’années, Steve Verbeke n’a pas attendu très longtemps pour se faire un prénom puisque ses précédentes expériences l’avaient conduit à jouer les sidemen de luxe en posant ses harmonicas pour son bluesman de père mais aussi pour Benoit Blue Boy, Smokey Wilson, Bernard ou encore Luther Allison … Détenteur de la clef du blues en Français, Steve s’est ainsi rapidement fait remarquer avec ses trois albums solo mais n’en a pas pour autant renoncé à accompagner des projets parallèles avec Hubert #06 ou encore Wes Mackey et après un album en famille avec son père Patrick Verbeke en 2010, « La p’tite ceinture », revoilà le chanteur et harmoniciste avec un tout nouvel EP en forme de « Premier tiers », comprend qui veut, un quatre titres mis en boite avec une sorte de dream team du blues national où l’on retrouve Jérémie Tepper et Stan Noubard Pacha aux guitares, Jean Marc Despeignes à la basse, Fabien Millérioux à la batterie et enfin Jean Marc Labbé au sax baryton ! Exit le trio épuré de son troisième album, « Parano », Steve Verbeke retourne vers des instrumentations plus fouillées, plus construites au niveau des arrangements, et nous livre du même coup des trésors de blues qui s’ouvrent en grand vers la chanson française sans pour autant perdre la moindre once de leur âme, des morceaux comme « Cigarette » ou « Pas pu venir » qui derrière leurs rimes faciles en apparence cachent des bons mots, une multitude de détails et au moins autant de subtilités que l’on découvre petit à petit, au fil des écoutes, une fois l’effet global de séduction dépassé. Encore deux titres pour faire la route, « C’est pas la honte » et « Tue moi », et voilà un « Premier tiers » qui tombe à point nommé pour le printemps tout en laissant les fans de Steve Verbeke espérer un règlement total du solde avec pourquoi pas un nouvel album pour l’automne, une période propice à l’arrivée des feuilles et du même coup à la renaissance du blues … Adoubé par son père, acclamé par le public et salué par la presse pour son talent, Steve Verbeke confirme par l’exemple que l’histoire du blues du troisième millénaire ne s’écrira pas sans lui et ce n’est pas pour nous déplaire, loin s’en faut !