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EUROPEAN BLUES CHALLENGE 2014 à RIGA (LV) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 avril 2014
 

EUROPEAN BLUES CHALLENGE
SAAPNU FABRIKA – RIGA (LETTONIE)
Les 11 & 12 avril 2014 

http://www.europeanbluesunion.com  
http://liverigablues.lv  

Quelle bonne idée d’avoir choisi d’organiser le 4ème European Blues Challenge à Riga qui est Capitale Européenne de la Culture en 2014 ! Les intérêts sont multiples et outre profiter d’une véritable dynamique liée à cette année particulière, le public peut profiter d’une ville en tous points intéressante, que ce soit architecturalement ou encore historiquement. Le temps nous manquera cruellement pour faire du tourisme puisque nous sommes partiellement en charge de l’intendance de ces trois jours dédiés au blues européen mais ce que nous aurons pu voir en traversant rapidement la ville nous a déjà donné envie d’y revenir.

Vendredi 11 avril 2014 : 

Exit la première soirée au Bite’s Blues dont nous avons déjà parlé, le temps est maintenant au concours par lui même et en attendant l’heure H, nous passerons la journée à finaliser les derniers détails et à accueillir les membres pour leur distribuer leurs cartes d’adhérents et les fameux sésames qui leur donneront l’accès à Sapnu Fabrika, une ancienne usine reconditionnée en salle de spectacle ! Le temps d’un repas pris en commun dans le restaurant de l’hôtel Tallink et il est bientôt l’heure de rejoindre la salle où Lightnin’ Guy commencera à 20 heures précises à présenter les groupes et le jury international réuni pour l’occasion. 

Ce sont les Croates de 44 Blues qui sont invités à chauffer les planches et la première bonne surprise de la soirée réside dans le fond de scène entièrement en LED sur lequel les noms des groupes, leur pays d’origine et leurs couleurs défilent de fort belle manière entre les morceaux. C’est donc dans une salle qui commence tranquillement à se remplir que le quartet sélectionné à Zagreb va venir nous servir son blues qui se promène quelque part entre Chicago et le rock dans un mélange assez harmonieux de fougue et de finesse avec un son qui, du côté de la mezzanine, se révèle quand même déjà un peu fort ! La particularité des groupes croates est d’assumer en général leur langue maternelle et c’est tout naturellement que 44 Blues se fendra d’un titre en Croate pour finir son set en beauté !

Place au Danemark maintenant avec Big Creek Slim qui commence seul, assis et en acoustique pour un titre avant d’être rejoint par The Coackroaches pour nous servir une suite bien plus électrique voire parfois carrément explosive mais toujours très intelligemment teintée de blues. Quelques parties de slide ou encore d’harmonica viennent de temps à autre réchauffer l’ensemble et même si on est par moment on obligé de chercher quelques petites pointes d’originalité dans la musique des Danois pour enjoliver les choses, on se console sans le moindre mal en se disant que leurs blues les plus classiques sont joués avec beaucoup de talent et d’envie.

On reste dans le Nord de l’Europe pour se rendre cette fois en Suède avec The Hightones qui viennent nous livrer un blues solide et délicieusement pimenté d’un harmonica toujours très bien posé. Plus souvent qu’à son tour dans le style de Chicago, le quartet nous fait passer du blues bien envoyé au blues plus tranquille devant un public qui ne cache pas son plaisir, d’autant qu’il y a des spectateurs du cru dans l’assistance et que la salle se garnit copieusement. Une belle guitare, une rythmique consistante, un harmonica qui pétille, une voix adaptée à chacune des situations et un son très intelligemment maitrisé, voilà la recette d’un bon groupe et celui là a tout compris pour la suivre à la lettre et la réaliser parfaitement !

Place aux régionaux de ce 4ème European Blues Challenge avec Lavrix Band, la formation lettone qui se produit ce soir à domicile dans un registre majoritairement rock avec un guitar hero qui n’hésite pas à en mettre des kilos et avec un orgue Hammond qui n’est pas en reste. Paradoxalement, l’assistance ne se déchaine pas plus que ça, signe sans doute que l’on a dans la salle un public qui apprécie la musique sans la moindre condition de frontière. Capable également d’évoluer de temps à autres dans des registres slow blues, Lavrix Band nous montrera ce soir ses différents visages pour un résultat d’ensemble plutôt équilibré qui n’aura pas déçu les amateurs de descentes de manche à haute vitesse et les disciples du gros son, mais aussi les autres !

On quitte maintenant le Nord de l’Europe pour rejoindre l’Italie où nous attend Marco Pandolfi dans une formule trio avec batterie et contrebasse. Porté par son charismatique leader à la fois guitariste, harmoniciste et chanteur, le band nous emmène dans un blues d’une autre époque, un blues qui sort des sentiers battus en se teintant de petites touches folkloriques et de couleurs rurales pour un résultat atypique qui séduit au moins autant qu’il surprend. En faisant le pari de présenter un set tout en nuances et en finesse, Marco Pandolfi offre ce soir une alternative à tout ce que l’on avait pu entendre jusque là sans pour autant oublier de prouver que lui aussi est capable de jouer juste et fort sur un dernier titre au très fort accent blues rock ! A défaut de nous séduire avec leur vin, nos amis Italiens y arrivent souvent avec leur blues et ce n’est déjà pas si mal …

Retour vers le Nord avec l’Allemand Mike Seeber qui commence seul en scène avant d’être très vite rejoint par les deux autres membres de son trio. Si le blues a eu un rejeton turbulent appelé rock’n’roll, ces trois là en sont la preuve vivante, et bien vivante en plus puisque le qualificatif power accolé juste avant trio ne ferait pas mentir la biographie du groupe. Parfois plus posé au niveau du tempo mais toujours aussi lourd au niveau du jeu, Mike Seeber et consorts en mettront plein les oreilles d’une assistance qui visiblement apprécie la vingtaine de minutes d’une prestation sans le moindre temps mort. Le guitariste a quelques beaux arguments qui prêchent en la faveur de son jeu et si on sort assez régulièrement des sentiers battus du blues, il n’en reste pas moins qu’il y a là de quoi réjouir les fans de rock ! 

Place aux Russes de Bom Lane Band et à ses six membres qui une fois encore vont nous emmener très haut dans les watts avec une musique qui s’apparente plus au rock qu’au blues. Soutenu par un clavier que l’on n’entend à peine tellement le son est fort en façade, le groupe s’appuie sur ses deux guitares sans vraiment parvenir à les mettre en valeur et à l’arrivée, c’est un son brouillon que crachent les amplis. Si on sent que les six musiciens essaient de donner le meilleur d’eux-mêmes, côté salle la mayonnaise a un peu de mal à monter et ce n’est pas le morceau plus soft de la set list interprété par un chanteur jambes écartées et les mains dans les poches qui arrangera les choses. Pas loin de franchir la « Red Line » avec son dernier titre au refrain fédérateur, Bom Lane Band sera toutefois salué poliment par un public franchement accueillant. 

On en arrive au voisin Finlandais et c’est Ina Forsman & Helge Tallqvist Band qui s’y collent avec une chanteuse qui associe des capacités vocales certaines à des arguments qui ne laissent pas la gent masculine indifférente ! Derrière elle, ça joue plutôt bien et si l’originalité n’est pas la première des qualités du quintet, au moins a t’il le mérite de nous ramener autant que faire se peut du côté du blues. Les drapeaux finlandais s’agitent dans la salle et un échange de micro entre la chanteuse et l’harmoniciste apportera un son quelque peu différent à un répertoire qui du même coup y gagnera en richesse. C’est donc en avançant crescendo qu’Ina Forsman conduira de main de maître sa barque vers des rivages particulièrement appréciés par un public en grande partie acquis à sa cause avant même le début de sa prestation. 

Dernière formation de cette première soirée, T.Rogers représente la Hongrie et commence son set tranquillement par quelques effets de guitare avent de lâcher les chevaux et de monter dans les tours et de nous proposer un set partagé entre un premier titre très psychédélique, un deuxième plus ouvertement blues rock, un slow blues avec peu de mandoline qui se transforme en déluge rock pour finir d’emballer les choses … Quelques démonstrations de guitare pour accompagner le tout et des compositions dans lesquelles le sextet multiplie les breaks et voilà une prestation des plus honorables qui aura fini de plier une première soirée en tous points réussie ! 

Samedi 12 avril 2014 : 

La nuit a été courte et les retrouvailles entre amis de diverses nationalités particulièrement chaudes et on remarque que les traits sont déjà quelque peu tirés au moment du petit déjeuner … Les plus courageux sont en train d’aménager leurs stands pour le blues market qui aura lieu cet après-midi tandis que les autres attendent tranquillement le début de l’Assemblée Générale de l’European Blues Union annoncé pour 10 heures 30.

Faire le tour de l’année écoulée et dessiner le contour des projets pour l’année suivante est un exercice qui ne demandera pas moins de deux heures et demie et quand bien même les Finlandais de Honey B. & T-Bones viendront nous régaler d’un bon blues acoustique en cours de route, le programme n’en restera pas moins sérieux et intéressant avec entre autres l’annonce officielle de la ville retenue pour le prochain European Blues Challenge, cinquième du nom, qui se déroulera à Bruxelles les 13 et 14 mars 2015. Le temps d’engranger les candidatures pour les années suivantes et de procéder aux votes d’usage et c’est vers le lunch que tout le monde se dirigera bientôt pour une pause d’une heure largement méritée.

Rendez-vous traditionnel depuis trois ans, le Blues Market est l’occasion pour les professionnels de se rencontrer, de se faire connaître, d’échanger … La recette fonctionne et cette année encore, c’est une cinquantaine d’exposants qui aura fait l’effort de venir présenter qui sa musique, qui son magazine, qui son festival … Un grand moment d’échange et de convivialité durant lequel chacun, public inclus, aura pu faire son marché ! 

Quelques dizaines de minutes de repos et un buffet plus tard, c’est vers Sapnu Fabrika que nous repartons pou y retrouver les Espagnols d’A Contra Blues qui commencent a-capella avant de monter en régime et de nous servir un deuxième titre plus teinté blues rock. Un blues bien appuyé pour finir de dévoiler la palette sur laquelle il évolue et voilà le quintet définitivement bien lancé sur des rails bien solides sur lesquels la bonne grosse locomotive blues ibérique n’a plus qu’à laisser le talent et la virtuosité faire son œuvre en nous envoyant sans crier gare un superbe Chicago blues carré à souhait mais aussi plein de slide et de détails puis un boogie rock de derrière les fagots qui permettra aux deux guitaristes de se livrer à un beau duel. Voilà une soirée qui s’annonce prometteuse ! 

Remarqués lors du dernier Belgian Blues Challenge en octobre dernier, Fred & The Healers enchainent sans tarder et viennent nous offrir un blues tout en nuances avec des notes poussées vers le haut et d’autres plus sages pour un résultat d’ensemble qui est loin d’être inintéressant, bien au contraire. Emmené par son charismatique frontman, le trio se laissera parfois aller à jouer un peu plus rock qu’à l’accoutumée mais les trésors de slide en open tuning qui nous offrira Fred finiront par faire leur effet auprès d’un public qui arrive tranquillement dans la salle. Un bon gros boogie bien entêtant pour finir de plier l’affaire et voilà nos amis Belges avec un bon set à mettre à leur actif, rien de très surprenant quand on connaît la qualité de la scène du plat pays qui, rappelons le, avait remporté le premier EBC à Berlin avec l’excellent Howlin’ Bill et qui, depuis, n’a jamais démérité en nous proposant des groupes de très haut niveau.

On en arrive déjà aux Français de Shake Your Hips! qui démarrent à fond les ballons avec « My Little Pretty 500 », un titre enregistré au Studio Sun lors de leur passage à Memphis en 2013. Le ton est donné et le quintet nous sort le grand jeu avec une rythmique en phase et une paire de solistes des plus inspirée, les duels guitare / harmonica se finissant toujours en feu d’artifice. La grosse voix bien chaude ajoute encore un peu à la solidité de l’ensemble et d’un blues musclé à un « Same Old Blues » tout en finesse, il n’y a qu’un pas que les Frenchys n’ont pas le moindre mal à franchir. Le message passe sans grand mal de la scène à la salle et c’est en faisant participer l’assistance sur un dernier titre tribal à la Bo Diddley que les Shake Your Hips! finiront de rallier le public à leur cause, et avec une certaine classe en plus, ce qui n’est pas négligeable dans ce genre de rendez-vous où les programmateurs des plus grands festivals d’Europe sont présents.

C’est maintenant les Suisses de The Bacon Fats qui s’y collent et qui nous offrent une entame de show très Blues Brothers dans l’esprit puis qui poursuivent sans se ménager dans un registre à la fois blues, festif et plein de bonnes choses. L’harmonica se taille la part du lion et apporte de temps à autres des petites touches jazzy à une prestation qui souffre quand même de temps en temps de quelques longueurs, même si le côté harmonieux reste toujours très présent. Très proches l’un de l’autre sur scène, les quatre musiciens se partagent une énergie et un feeling que l’on ressentira parfaitement pendant toute leur prestation. Une section de cuivre par dessus tout ça et on se serait vraiment cru dans les clubs du New York des années 50 ! 

Direction le Royaume Uni avec David Migden & The Twisted Roots qui démarrent tranquillement leur premier titre mais qui entrecoupent leurs parties les plus calmes par de gros délires de guitare qui lui donnent finalement un côté très rock progressif. La suite est issue du même tonneau avec le chanteur qui se met à secouer ses shakers en rythme et un band qui multiplie les breaks et autres changements de rythme en cours de route. Une démonstration de slide de la part de guitariste viendra quelque peu changer l’image donnée par le groupe qui pour l’occasion se paiera même des cachets à la Jeff Beck avant de nous ramener directement vers la planète psyché, une impression encore un peu accentuée par le light show très « power flower » qui défile sur les murs de LED et par le pianiste qui attrape un trombone, peut être celui qui manquait au groupe précédent, et qui vient donner encore un peu plus de folie à tout ça. Voilà un blues d’un genre nouveau que l’on n’avait pas forcément imaginé avant de découvrir les Britanniques. 

Venu de Roumanie, The Blues Nation nous ramène vers des choses plus convenues en terme de blues et si le guitariste ne ménage pas sa pédale Wah Wah, cela ne fait que rassurer une assistance qui semble contente de retrouver un son à la Hendrix. Porté par son guitar hero maison, The Blues Nation n’évitera pas quelques petites erreurs rythmiques mais s’en sortira finalement avec bien plus que les honneurs grâce à une véritable envie qui transpire d’un jeu où les quatre musiciens se font plaisir à chaque instant. Sans être le groupe le plus original de la soirée, la formation roumaine aura réussi à faire remuer la salle au son d’un blues qui sait régulièrement se teinter de rock sans pour autant oublier où elle souhaite aller, et ce n’est pas rien ! Après sa seconde place ex-æquo en 2013, la Roumanie confirme que l’Europe du blues doit compter sur elle … 

La Norvège est venue en force pour faire honneur à Pristine et c’est sous les acclamations de ses fans que la rousse diva vient nous proposer un premier titre à ranger quelque part entre Céline Dion pour le pire et Janis Joplin pour le meilleur. Soutenue par un groupe intéressant, la chanteuse en fait parfois un peu beaucoup mais rentre autant que faire se peut dans un moule blues auquel elle apporte sa puissance vocale mais aussi son charme naturel. Un dernier titre pour faire participer l’assistance durant quelques mesures avant de repartir à fond de train et voilà une prestation qui nous laissera le souvenir d’une chanteuse à la voix puissante qui évolue avec une certaine aisance dans un registre entre blues et blues-pop qui lui permet de ratisser large ! 

Ne vous fiez pas à son look déjanté, Edi Fenzl Band ne vient pas de Jamaïque mais bel et bien d’Autriche et c’est un départ très blues rock qu’il nous offre, le bermuda près du corps, la santiag élégante et la fleur au chapeau ! Moins original que sa tenue, le blues de l’Autrichien a toutefois quelques beaux arguments pour convaincre et c’est un set certes classique mais bien en place qu’il nous proposera dans un format trio qui lui confère un supplément d’énergie non négligeable et qui fonctionne plutôt bien auprès d’un public qui commence à accuser le coup après déjà quelques heures de concert dans les jambes. 

Pour l’avoir vu à deux reprises à Memphis pour l’IBC mais aussi à Berlin pour l’EBC et à Amsterdam pour sa toute première sélection nationale, on connaît plutôt bien le Johh F. Klaver Band qui porte une fois encore les couleurs des Pays Bas ce soir et si le jeu de scène de son frontman s’étoffe au fil des ans, le contenu de sa musique prend également de nouvelles dimensions, plus rock en particulier, même si la fondation blues reste bien présente. Porté par sa section rythmique faite sur mesure, John F. Klaver agrémente son jeu de guitare explosif des notes soignée de son complice au piano et à l’orgue Hammond et ça fonctionne plutôt bien puisque le public ne manque pas de lui renvoyer l’énergie qu’il donne. Ajoutez lui une voix qui prend de plus en plus de relief au fil des années et vous avec là un artiste de tout premier plan venu d’un pays où on aime le blues et où on n’hésite pas à le dire. 

Le temps est venu de laisser le jury délibérer et tandis que chaque pays croise les doigts en attendant les résultats, on diffuse dans la salle la vidéo de promotion du prochain European Blues Challenge à Bruxelles pendant que le Latvian Blues Band piaffe d’impatience de venir nous en jouer quelques-unes en attendant les résultats. Moins de trois minutes suffiront avant que ces anciens candidats à l’EBC ne viennent nous servir leur blues cuivré à souhait devant un public qui en grande partie les connaît et qui sait les apprécier à leur juste valeur !

L’heure est maintenant venue de révéler les noms des deux lauréats de ce 4ème European Blues Challenge de Riga qui tire à sa fin pour notre plus grand regret. C’est donc les Norvégiens de Pristine qui monteront sur la seconde marche du podium tandis que les anales de l’European Blues Union retiendront que c’est l’Espagne et A Contra Blues qui en ont été les vainqueurs qui s’en iront prochainement se produire sur les plus grands festivals d’Europe ! Et comme toujours dans pareille situation, ce sont les deux gagnants de l’édition qui refermeront la soirée par une jam …

C’est ainsi que se referment les portes d’un 4ème European Blues Challenge qui aura eu le mérite de se dérouler de manière impeccable et rien que pour ça, nous ne pouvons qu’en remercier l’organisateur Letton, Normunds Kalnins, qui en compagnie de son équipe et supervisé par l’European Blues Union, aura fait du bon travail pour que tout soit au point durant ce long week-end. On se souviendra d’une salle atypique mais fort agréable, de la beauté de la scène toute en lumière et d’une coordination plateau irréprochable grâce à l’Allemande Bianca et au Toulousain Phil tous deux en charge de la régie scène ! L’Europe du Blues est véritablement bien en marche et ça se voit !

Fred Delforge – avril 2014