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A ROAD TRIP WITH DZETA à SAINT ETIENNE & ROANNE (42) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
lundi, 07 avril 2014
 

A ROAD TRIP WITH DZETA 
SAINT ETIENNE & ROANNE (42)
Les 28 et 29 mars 2014 

https://www.facebook.com/dzetaonline 
https://www.facebook.com/pages/Le-Saint-Patrick/158087230879264 
http://www.satellit-cafe-roanne-villerest.fr/ 

Retrouvez toutes les photos d’Alain Hiot sur http://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/  

Remerciements : Le groupe DZETA et les fous furieux qui les ont accompagnés, le Saint Patrick de Saint Etienne et le Satellit Café de Roanne, et Béa pour le complément photos.

Le groupe DZETA ayant obtenu deux dates dans des lieux proches, le 28 mars au pub « Le Saint Patrick » à Saint Etienne et le lendemain au « Satellit Café » de Roanne, une expédition d’accompagnement avait été donc été organisée en terre verte. Sarah, la chanteuse qui « envoie le bois » étant déjà sur place, puisque Stéphanoise d’origine et actuellement en famille, nous sommes donc partis du Val d’Oise à huit dans un mini-bus, tandis que les trois musiciens Carlos le batteur, Didier le guitariste et Alice la bassiste partaient de leur côté de Seine et Marne avec un premier point de ralliement, l’aire d’Archères la Forêt afin de se retrouver et de se « mélanger » (dixit Carlos) pour la poursuite du voyage. Mais c’était sans compter sur quelques aléas, valise difficile à boucler chez certains (je ne donnerai pas de nom…) et surtout le casse tête du Tétris pour faire entrer tout le matériel dans la voiture ! C’est donc avec près d’une heure trente de retard que nos musiciens allaient nous rejoindre, destination l’hôtel et le Saint Patrick de Saint Etienne pour le concert du soir.

Un passage éclair à l’hôtel à l’enseigne d’une chaîne bien connue pour déposer les valises, et nous voici donc partis immédiatement pour le pub avec la confirmation de la difficulté de trouver une place libre de stationnement réservée aux handicapés, puisque l’un de nos convives est en fauteuil et qu’il n’est pas question de se garer à des kilomètres. Le déplacement en ville est déjà suffisamment compliqué et semé d’embûches de toutes sortes avec des trottoirs impraticables ou des poteaux en plein milieu ! Nous prenons notre repas dans un Kebab proche du pub, ce dernier ne disposant pas de restauration, et nous voici engagés dans ce premier concert avec Sarah que nous avons rejoints. Ayant vécu là pendant une vingtaine d’année elle a beaucoup de supporters ce soir et le Saint Patrick est plein comme un œuf ! 

Deux sets très énergiques comme d’habitude avec ce groupe, dans la chaleur de ce pub pour nous faire découvrir également les toutes dernières compos du quatuor, sous les DEUX spots, jaune et…. jaune (!), qui éclairent tant bien que mal la scène. Il va falloir monter les Iso pour obtenir quelques photos exploitables et en noir et blanc, mais peu importe, le plaisir et la convivialité sont là. On remballe le matériel, et cette fois le Tétris est parfaitement assemblé, et retour à l’hôtel pour un « after » assez bruyant avec la visite d’une voisine de chambre que l’on a réveillée. Il faut dire que la plaque tournante de l’after est la fameuse « BlaguàDidi », et il suffira maintenant que l’on dise « pistolet » pour que les personnes présentes éclatent de rire et repensent aux différentes blagues de Didier. Une petite initiation à la langue des signes est également prodiguée avec, bien entendu, une préférence notable pour les gros mots, et nous allons nous coucher pour une courte nuit de quatre heures.

Retrouvailles le lendemain matin autour du petit déjeuner avec plus ou moins de difficultés au réveil selon les cas, et nous voici déjà repartis direction Roanne ou nous avons décidé de déjeuner. Sarah qui est retourné en famille nous rejoindra le soir directement au Satellit Café pour le soundcheck. On ne peut pas dire que la ville soit particulièrement animée en ce samedi midi, et nous trouvons finalement la terrasse d’une brasserie alsacienne très accueillante pour lézarder un peu au soleil qui commence à bien chauffer. Nous déjeunons, puis nous entamons une petite virée à pieds pour tenter de trouver une aiguille et du désinfectant car Alice arbore une magnifique ampoule à l’index ce qui s’annonce douloureux pour le concert du soir, et nous en profitons également pour nous ravitailler en prévision de l’after.

Nous repartons ensuite pour le Satellit Café ou l’accueil va être particulièrement agréable et chaleureux, et il faut absolument souligner la convivialité et le professionnalisme de tous les animateurs de ce lieu avec un grand merci au passage à William Houdayer. On re-déballe le matos, soudcheck avec Sarah qui vient d’arriver en famille, puis repas sur place, excellent soit dit en passant, et il est déjà l’heure du premier set. Le concert sera filmé par le Satellit café et le DVD offert, tandis que de multiples écrans de télévision accrochés aux murs retransmettent également ce que les trois caméras enregistrent en temps réel. Du grand art ! 

Cette seconde soirée est encore plus pêchue que celle de la veille, et Alice commence à laisser un peu sa timidité de côté pour se « lâcher » sur scène alors qu’elle doit pourtant souffrir terriblement de son ampoule au doigt. Et pour couronner le tout elle s’en fera une seconde au majeur lors de la soirée ! Sur le devant de la scène on retrouve bien entendu tous nos compères de voyage qui vont mettre une belle ambiance et se régaler de ces deux sets du groupe. Une mention toute particulière pour la reprise de Queen, « Show Must Go On », qui a laissé tout le monde sur le cul, à commencer par William le gérant des lieux qui a pourtant tenu auparavant une scène sur Paris et qui en a donc vu d’autres. Un nouveau Tétris, et retour à l’hôtel pour un after non moins bruyant que la veille, mais cette fois sans voisins à déranger ! Une nouvelle séance « BlagàDidi » sur fond de vin blanc, rosé ou de Despérado, une tournante de saucisson et de chips ,un nouvel essai infructueux de Didier à l’exercice périlleux de l’imitation du Dindon, et de nouveau quatre petites heures de sommeil avant le retour.

Le réveil commence à être compliqué et la fatigue se fait nettement sentir au petit déjeuner. Le retour sera beaucoup plus calme que l’aller dans le mini-bus et tout le monde va plus ou moins y aller de sa petite sieste. On se sépare sur l’autoroute avec les musiciens à grands coups de « pistolets » et de gros mots en langue des signes qui sont bien restés dans les mémoires, on se demande bien pourquoi, et nous voici donc revenus au point de départ avec des souvenirs plein la tête et une énorme envie d’y retourner de suite !

Un gigantesque MERCI à tous les participants, vous avez tous et toutes été formidables, Ludo qui en plus a conduit durant tout le week-end, Séverine, Béa, Fred Laeti, Caro, Geoffroy, et bien entendu Sarah, Carlos, Alice et Didier. Ce report vous est dédié, c’est plus un souvenir pour nous tous que le témoignage habituel d’un compte-rendu de concert mais, comme dirait l’autre, « parce que vous le valez bien ! ». Je vous surkiffe et on remet ça quand vous voulez !

Alain Hiot – avril 2014