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PIERRE PAUL DANZIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 14 avril 2014
 

Les moineaux d’Egare
(Autoproduction – 2013) 
Durée 55’42 – 16 Titres

http://danzin.fr

Il est né dans une famille où la musique, le cirque et plus largement la scène sont de véritables raisons d’être, rien de bien surprenant dès lors que Pierre Paul Danzin se soit rapidement retrouvé dans les plus grandes écoles de musique mais aussi sur les routes où il se nourrira de rencontres, celles d’Allain Leprest étant indiscutablement une des plus importantes puisque le poète lui ouvrira sa porte et l’accompagnera dans sa démarche d’écriture. De groupe en groupe, mais aussi de la télévision au cinéma, l’artiste finira par se poser et par décider de se consacrer sous son propre non à sa musique et à rien d’autre, réunissant à ses côtés de grands compositeurs et des instrumentistes dont le talent n’est pas moindre puisque l’on croise Alexandre Danzin aux guitares, accordéons et trombones, Antoine ‘Subido’ Dubois et Richard Mary aux guitares, Gilles Durant à la batterie, David Kozak aux claviers et encore nombre d’invités venus avec leurs voix, leurs vents ou encore leurs cordes pour agrémenter un recueil de poèmes où l’on passe de la chanson au spoken word avec toujours beaucoup d’inspiration. « Les moineaux d’Egare » se présente ainsi comme un recueil de chansons à la fois intimes et intimistes, des chansons partagées avec ses complices de jeu dans lesquelles on passe des ambiances empreintes de jazz aux cachets plus ouvertement rock, où l’on se promène naturellement entre des poèmes surréalistes, des chansons aux accents vintage et de véritables merveilles de slam.  « Un portrait de Véronèse » emprunté à Maupassant, une relecture très personnelle de « Petite fleur », le standard de Sidney Bechet, ou encore une « Chanson des cigales » coécrite avec Allain Leprest et interprétée en duo avec Geneviève Hémard, mais aussi de véritables trésors d’inspiration comme « La belle au bois Phormol », « Le Troglodyte » ou encore « Gare aux bestiaux », c’est une invitation à une petite heure de grande musique que nous propose Pierre Paul Danzin, une invitation que l’on aurait tort de décliner, surtout quand on est un adepte des beaux textes et des musiques soignées …