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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 09 avril 2014
Word of mouth
(Cooking Ninyl – 2013)
Durée 47’39 – 12 Titres http://www.sethlakeman.co.uk  Encore relativement peu connu en France, même s’il s’y est déjà produit à quelques reprises, Seth Lakeman a derrière lui une carrière conséquente puisqu’il évoluait il y a une vingtaine d’années au sein des Lakeman Brothers, le groupe qu’il avait créé avec deux de ses frères … Rapidement transformé pour devenir Equation, le groupe évoluera à son rythme jusqu’à ce que Seth ne se décide à finalement voler de ses propres ailes et à proposer son premier album solo en 2002, laissant la part belle à ses influences folk mais aussi celtes sans pour autant connaître le même succès auprès du public qu’auprès de la critique. Ne se découragent pas pour autant, le Britannique poursuivra sur la voie qu’il avait délibérément choisie et gravira les marches l’une après l’autre pour enfin obtenir après quelques albums de plus la reconnaissance des charts UK et même en arriver à entrer en nomination pour diverses récompenses (inter-)nationales, s’offrant pour fêter ça l’été dernier un nouveau passage en studio en compagnie de ses complices Ben Nicholls à la contrebasse et Cormac Byrne aux percussions pour y mette en boite une nouvelle galette dans laquelle il laisse libre cours à ses idées les plus personnelles. Un chant à la fois profond et lancinant, des cordes frottées qui nous entrainent irrémédiablement du côté de la Cornouaille, « Word Of Mouth » est une sorte de rencontre improbable entre les Dubliners et Led Zeppelin avec un je ne sais quoi des Rolling Stones et une pointe de Rory Gallagher pour agrémenter le tout, histoire de rendre encore plus conséquents et plus irrésistibles des titres aux colorations très marquées comme « Another Long Night », « Last Rider », « The Ranger » ou encore « Portrait Of My Wife », le premier single issu d’un album qui se décline pour les plus fortunés au format double CD et DVD avec en prime tous les bonus qui vont bien avec. Les autres se contenteront de l’album, ce qui n’est déjà pas une mauvaise affaire quand on est sensible aux sonorités celtes et à une musique folk bien ficelée ! |
