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WHITE CARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 06 avril 2014
 

Le chant des Alcyons
(Autoproduction – 2013) 
Durée 19’39 – 5 Titres

http://whitecardtheband.wix.com/whitecard 

Créé à la fin de l’année 2002, White Card est un combo stéphanois qui n’a pas voulu choisir entre ses influences venues du punk, du rock et du hardcore mais qui s’est au contraire efforcé de les mélanger les unes aux autres pour en ressortir avec quelque chose à la fois très fort et très spontané, un style dans lequel la puissance du rock, la noirceur des textes et l’utilisation quasi-permanente de la langue de Molière sont trois véritables raisons d’être. Après une démo, un EP et un premier album parus respectivement en 2005, 2007 et 2010, le trio qui a dans les jambes une petite centaine de concerts partagés avec les Burning Heads, Uncommonmenfrommars, Guerilla Poubelle et autres Los Tres Puntos reprenait du service l’an dernier avec un nouvel EP appelé à témoigner de la prise de maturité du groupe, que ce soit dans l’exercice de la composition ou encore dans celui de l’interprétation et bien entendu de l’enregistrement. A l’arrivée, ce sont donc cinq nouvelles pièces pleines de fougue mais aussi de feeling que nous dévoilent Mic aux guitares et au chant, Steph à la basse et Tristan à la batterie avec « Le chant des Alcyons », des compositions qui se posent avec un certain savoir faire quelque part entre Tagada Jones, Oberkampf et The Offspring, c’est dire si le rayon d’investigation choisi est large. De « Mère chaos » à « Rien n’est acquis » en passant par « Matamore », « Six pieds sous terre » et « Des cendres et des hommes », White Card s’efforce de tracer son chemin à sa manière, sans essayer de se fondre dans un moule qui de toute façon serait trop étroit pour lui, et plus on écoute sa musique, plus on se dit que ses choix artistiques sont certes un peu osés mais en même temps tellement judicieux. A découvrir d’urgence, et si possible en live !