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LORETTA AND THE BAD KINGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 05 avril 2014
 

Who’s the rocket man ?
(Autoproduction – 2014) 
Durée 39’37 – 10 Titres

http://www.lorettaandthebadkings.com

On les a découverts en 2007, lorsque la chanteuse et harmoniciste Loretta, transfuge de la Wild West Blues Revue, a émis le souhait légitime de réunir autour d’elle trois fines lames de la scène blues (inter-)nationale et qu’elle a jeté son dévolu sur ce qui se fait de mieux, accueillant dans son giron pas moins que le guitariste Anthony Stelmaszack, le bassiste Mig Toquereau et la batteur Andy Martin, ses Bad Kings avec qui elle allait pouvoir perpétuer l’esprit d’un blues qui sait intelligemment s’éloigner des racines pour mieux y revenir plein de nuances chaudes et conviviales. Remarqué avec un premier album, Loretta And The Bad Kings n’en reste pas moins un groupe de scène capable de partager un maximum de bonnes vibrations avec un public qui vient à chaque fois à sa rencontre pour bouger, pour danser et plus largement encore pour faire la fête avec lui. Il semble dès lors naturel que le nouvel album du quartet soit un live, mais pas n’importe quel live puisque c’est à la maison que le band s’est exécuté, au fameux Comptoir du Jazz de Bordeaux où il s’est fendu d’un enregistrement juteux à souhait dans lequel on retrouve trois originaux mais aussi sept reprises pas piquées des vers ! Partis bille en tête sur un « Who’s The Rocket Man ? » bouillant et explosif à souhait, Loretta et consorts s’efforcent très vite de temporiser et de passer très intelligemment du blues rock au blues roots mais aussi à la soul au travers d’un contenu très diversifié dans lequel on croise avec un plaisir non feint des craqueries comme « Shake A Hand », « Daddy Let Me Hitch A Ride », « Georgia Slop » ou « Reconsider Me » sur lesquelles rien n’est laissé au hasard, que ce soit la qualité intrinsèque de la rythmique, la classe naturelle des parties de guitare et d’harmonica, le grain racé de la voix et surtout un feeling d’ensemble qui ne fait absolument jamais défaut ! Très fortement empreints des couleurs et des sonorités du Sud, Loretta And The Bad Kings n’en perdent pas pour autant le Nord et s’il leur arrive même de remonter jusque du côté de St Louis pour y diversifier leurs influences, c’est souvent vers le Tennessee, le Mississippi, la Louisiane ou encore le Texas que nous transporte leur musique, mais à chaque fois pour finir de nous ramener le plus près possible de l’estuaire de la Gironde …