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AKROMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 03 avril 2014
 

La Cène
(Fantai’Zic – Absilone – SED – 2014) 
Durée 74’22 – 12 Titres

http://www.akroma-metal.net 

Les deux premiers albums de cette formation nancéenne étaient construits sur un format conceptuel, comment dès lors imaginer que le troisième effort en dix ans d’existence ne le serait pas lui aussi ? Après « Sept » et les sept péchés capitaux, « Seth » et les dix plaies d’Egypte, c’est une fois encore du côté biblique que nous emmène Akroma avec un opus qui fait allusion au dernier repas du Christ et qui fait la part belle au métal extrême symphonique cher au quintet. Bien décidés à aller plus loin qu’ils ne l’avaient jamais fait auparavant, Bob Germonville et la soprano lyrique Laura Kimpe au chant, Matthieu Morand aux guitares, Pierre-Yves Martin à la basse et Thomas Das Neves à la batterie ont imaginé de présenter chacun des douze apôtres au travers d’un titre qui lui est spécialement consacré et sur lequel intervient un chanteur emprunté pour l’occasion à une formation metal française reconnue … De là à dire que « La Cène » devient un album all stars, il n’y a un pas que l’on franchit allègrement en découvrant S.A.S de l'Argilière (Misanthrope) dans le costume de « Pierre » mais aussi Matthieu "Cigalou" Jouvert (Grazed), Frank Laprévotte (La Horde), Black Messiah (Seth), Kamel Guellil (Overload), Laurent Gisonna (Deficiency), Patrick Germonville (Mortuary), Nico Calnibalosky (Funeral Dawn), Sotaa (Odium), Sébastien Daspet (Veils of Perception) et Manu Starczan (Avalon) campant chacun les rôles de « Thomas », « Jacques » et tous les autres jusqu’au fameux Judas qui échoit à Manu "El Worm" Lévy (Wormfood). Quatre ans, c’est ce qu’il aura fallu à Akroma pour écrire et enregistrer cette œuvre ambitieuse qui mêle avec beaucoup d’intelligence l’extrême et le symphonique mais aussi le sacré et le décadent pour un résultat à la fois inattendu, déconcertant et particulièrement intéressant. Difficile de parler d’opéra metal biblique, et pourtant quand on s’y attache un peu, on finit par s’accorder que c’est bien ce qu’Akroma a réussi à composer sans pour autant renoncer à user de rythmiques lourdes, de guitares sauvages et de voix puissantes. Après ça, un seul mot d’ordre reste de rigueur : à table !