Flux RSS ZICAZINE Qu'est-ce que c'est ? Accueil MANON ACHE > MENU  Accueil  ----------------  Chroniques CD's  Concerts  Interviews  Dossiers  ---------------- MANON ACHE Ecrit par Fred Delforge   samedi, 29 mars 2014   La douleur embellit l’écrevisse (La Zélardière – 2013)  Durée 18’14 – 6 Titres http://manonache.bandcamp.com https://www.facebook.com/manonache.musique Un piano délicieusement inspiré, une voix faussement ingénue, c’est ce qui saute instantanément à l’oreille quand on découvre au détour d’une platine la Bruxelloise Manon Ache … Et puis quand on s’y attache un peu plus attentivement, on découvre des textes pleins de malice, chargés de nombre de petits détails avec lesquels la trentenaire nous dessine des portraits mais nous brosse également des tranches de vie dans lesquelles la simplicité et la complexité se rejoignent toujours à un moment ou à un autre et où les coups de gueule ne sont rien d’autre que l’écho des coups de cœur, voire parfois des coups de déprime. Disciple de Barbara et de Brel ayant parfois suivi des chemins de traverses qui la conduisaient vers Renaud ou Brassens, Manon Ache est une artiste complète et inspirée et elle nous le prouve avec un ouvrage au nom tellement improbable qu’on l’adopte du premier coup, « La douleur embellit l’écrevisse », un Ep où son association piano / voix est soutenue à la demande d’un peu de violoncelle ou de contrebasse, d’une guitare ou encore de quelques percussions, mais avec tellement de discrétion et de subtilité qu’on le sent à peine … Des relations de couple à la maternité un peu compliquée à assumer, de la séduction au racolage, Manon Ache ne retient jamais ses mots et les pose sur de tellement belles notes que l’on tombe très vite amoureux de titres comme « Choisir sans renoncer », « J’veux plus tellement », « Les timbres » ou encore « Je me casse ». Amis de la (belle) chanson française, foncez les yeux fermés, cet album est indiscutablement fait pour vous !