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LENA AND THE DEEP SOUL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 mars 2014
 

Burn
(Deep Music – Musicast – 2014) 
Durée 52’41 – 11 Titres

http://lenaandthedeepsoul.com

Publié il y a un an, alors que le groupe n’avait que trois années d’existence mais qu’il avait déjà brillé en première partie de Marta High, Kid Creole ou encore Lucky Peterson, ce premier album de Léna And The Deep Soul s’est rapidement fait remarquer par la presse spécialisée soul et funk grâce non seulement à la voix chaude et colorée de Léna Rodes mais aussi grâce à la capacité incroyable qu’ont les musiciens qui l’accompagnent de s’installer dans une atmosphère 70’s et de créer des ambiances qui rappellent invariablement celles portées depuis longtemps par Stax et par la Motown. Pris de manière quasi instantanée par une énorme envie de groover et de se déhancher, l’auditeur est autant séduit par une rythmique dansante à souhait que par des effets de claviers et de guitares pas piqués des vers et par des arrangements dans lesquels les cuivres mais aussi la flûte occupent une place de choix. Fermez les yeux une seconde et vous voilà directement transporté vers les States, quelque part entre Detroit et Memphis mais aussi New York si l’on prend en compte le côté un peu Daptone d’une production à la fois vintage et très actuelle. En onze compositions qui affichent fièrement la classe du meilleur de la soul d’hier, Léna And The Deep Soul s’imposent comme une des valeurs montantes d’un genre qui a le vent en poupe dans notre pays mais dans lequel se faire une place au soleil n’est pas toujours chose facile tant le niveau est relevé ! Pour le bonheur de nos oreilles, les Montpelliérains démontrent par l’exemple qu’ils ont non seulement l’art mais aussi la manière et c’est un ouvrage dans lequel il n’y a absolument rien à jeter qu’ils nous offrent, un ouvrage qui sort directement du lot grâce à des hits en puissance comme « Mister Julian », « We Don’t Need To Hurt Each Other », « I Want To Funk U » ou encore « Together ». Voilà un groupe et un album que les Américains pourraient bien nous envier un jour !