lundi, 24 mars 2014
Marillion’s “script” revisited (Verglas Music – 2014) Durée 51’36 + 45’39 – 6 + 5 Titres http://www.mickpointer.com http://www.builtbyfrance.com Il s’est longtemps tenu à l’écart de la scène entre son éviction de Marillion en 1983 et la création d’Arena en compagnie de Clive Nolan en 1995 et si son nom est aujourd’hui connu pour la vingtaine d’efforts publiés avec son nouveau groupe de néo-prog britannique, il ne faut pas oublier que c’est lui qui officiait derrière les fûts en compagnie de Fish au chant, Steve Rothery aux guitares, Pete Trewavas à la basse et Mark Kelly aux claviers lorsque Marillion a sorti l’incontournable « Script For A Jester’s Tear » ! Pour célébrer comme il se doit le trentième anniversaire de ce monument de la culture progressive, le batteur Mick Pointer rassemblait il y a un an quelques complices, le guitariste Nick Barrett (Pendragon), le bassiste Ian Salmon (Infinite Sunday), le claviériste Mike Varty (Landmarq) et le chanteur Brian Cummins (Carpet Crawlers, The Security Project) et enregistrait en leur compagnie un concert donné en Hollande durant lequel le Mike Pointer Band réinterprétait non seulement l’intégralité de l’ouvrage de référence dans son ordre original mais aussi les cinq titres bonus qui figuraient sur la version remasterisée de 1997. On se reprend donc en live les traditionnels « He Knows, You Know », « The Web », « Garden Party », « Chelsea Monday » et « Forgotten Sons » mais aussi les « Three Boats Down From The Candy », « Charting The Single », « Grendel », « Market Square Heroes » et « Margaret » pour en arriver à une version globale plutôt réjouissante et relativement fidèle à la vision de « Script For A Jester’s Tear » telle que l’avait eu Marillion à l’époque où les morceaux ont été composés et enregistrés. Joué avec le cœur et avec l’esprit par des musiciens dont la réputation n’est plus à faire et dont le talent est indéniable, ce « Marillion’s ‘‘Script’’ Revisited » devrait réjouir les fans de Pointer et même si les disciples les plus affirmés de Marillion viendront vous dire que n’est pas Fish qui veut, il n’en reste pas moins que Brian Cummins campe ici le rôle avec bien plus que les honneurs, et pendant plus de quatre vingt dix minutes en plus ! |